[ad_1]
La Cour des comptes a récemment pointé du doigt les taxes à faible rendement, en soulignant leur caractère « obsolète » et leur coût de gestion « exorbitant », dans son rapport annuel publié le 7 février 2018.
Dans un entretien avec Le Parisien, publié jeudi 26 avril 2017, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, est revenu sur ces petites taxes qui rapportent « moins de 150 millions d’euros par an à l’Etat » chacune.
Selon le ministre, il en existerait « probablement plus de 300 ». Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019, Gérald Darmanin a annoncé que le gouvernement comptait en supprimer chaque année, rappelant qu’elles représentaient « beaucoup de tuyauterie et de fiscalité idiote pour peu de recettes » et a déjà nommé les premières dans sa ligne de mire:
« Je souhaite donc provisionner 200 millions d’euros par an pour en supprimer entre dix et vingt chaque année. Je pense notamment à la taxe sur les farines, semoules et gruaux de blé tendre, dont la suppression est promise depuis des années, ou au prélèvement assurance frontière automobile, qui a rapporté quelques centaines d’euros l’an dernier, ou encore à la contribution pour les poinçons sur les métaux précieux. »
Le ministre de l’Action et des Comptes publics a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de nouvelles taxes durant le quinquennat d’Emmanuel Macron. Cependant, il a indiqué au Parisien que « cela n’empêche pas, pour des raisons de santé publique, de décider peut-être une augmentation de certaines taxes déjà existantes » en citant notamment la taxe soda sur les boissons très sucrées.
Celle-ci devrait augmenter en juin prochain sur le principle suivant: plus la boisson contient de sucre, plus le consommateur devra payer.
Lire aussi : Kim Jong-un a pris quelques libertés lors de sa rencontre avec le président sud-coréen — et cela pourrait avoir de grandes implications pour Trump
Se faire envelopper dans du chocolat peut être bon pour la peau — on l’a testé pour vous
[ad_2]
Yalayolo Magazine