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T-Mobile US a racheté dimanche son concurrent Sprint pour 26 milliards de dollars (21,4 milliards d’euros), dans le cadre d’une opération toute en actions, qui rapproche les troisième et quatrième opérateurs mobiles aux Etats-Unis.
Cette fusion, qui met fin à quatre années de négociations intermittentes entre la filiale de Deutsche Telekom et celle du groupe japonais SoftBank, devrait être soumise à un examen scrupuleux de la part des autorités de la concurrence pour évaluer son impact pour les consommateurs.
Elle devrait déboucher sur la création d’un opérateur disposant d’une clientèle de 127 millions d’abonnés, nettement plus fort face aux deux leaders du secteur aux Etats-Unis que sont Verizon Communications et AT&T.
Les négociations ont abouti après que les maisons mères des deux opérateurs mobiles ont convenu d’une structure qui permette au groupe allemand de continuer à consolider la nouvelle société, dont la capitalisation boursière s’élèvera à plus de 80 milliards de dollars, dans ses comptes.
Deutsche Telekom détiendra 42% de la nouvelle entité et contrôlera son conseil d’administration avec neuf administrateurs sur 14, tandis que SoftBank aura 27% du capital.
La valorisation implicite de Sprint ressort à 6,62 dollar par action sur la base du cours de clôture de T-Mobile vendredi.
L’échange de titres se fait sur la base d’un ratio de 0,10256 action T-Mobile pour chaque action Sprint, ou de l’équivalent de 9,75 actions Sprint par action T-Mobile US.
Le premier cycle de négociations entre Sprint et T-Mobile a échoué en 2014 après que l’administration Obama a exprimé des craintes quant à l’impact de l’opération sur le marché.
L’administration Trump continue à s’inquiéter de l’évolution des prix. Le département de la Justice a ouvert une enquête pour entente présumée entre AT&T, Verizon, une organisation professionnelle et peut-être d’autres prestataires, ayant pour but d’empêcher le consommateur de changer facilement d’opérateur mobile, a rapporté une source ce mois-ci.
Le deuxième cycle de négociations entre Sprint et T-Mobile avait pris fin en novembre à la suite de désaccords sur la valorisation, bien que le président du directoire de Deutsche Telekom Tim Hoettges ait laissé la porte entrouverte à l’époque en disant: « On se rencontre toujours deux fois dans la vie ».
Depuis lors, l’action Sprint a perdu environ un cinquième de sa valeur, affaiblie par sa dette à long terme de plus de 32 milliards de dollars. Selon les analystes, sans T-Mobile, Sprint n’a pas les moyens d’investir dans son réseau et de rester concurrentiel, dans un marché de la téléphonie mobile saturé.
T-Mobile reste loin derrière les deux leaders mais a mieux performé que Sprint, ayant réussi à gagner durablement des parts de marché et à améliorer son réseau, selon l’agence Moody’s.
Sprint et T-Mobile sont largement à la traîne par rapport à Verizon et AT&T pour s’adapter à la nouvelle génération 5G. Même après leur fusion, le budget de la nouvelle société pour investir dans la 5G sera inférieur à celui de Verizon ou AT&T.
Les deux opérateurs mobiles espèrent toutefois que leur rapprochement leur donnera plus de puissance de feu pour participer aux enchères pour les fréquences 5G.
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