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Les vélos partagés sans borne vont-ils révolutionner la mobilité urbaine?
En Chine c’est déjà le cas. Grâce à une offre pléthorique — on trouve 1,5 million de vélos rien qu’à Shanghai, soit un pour 16 habitants — ce mode de transport a conquis 37,4% des internautes du pays.
En Europe, cette percée est plus timide, comme le montre ce graphique de Statista:
Ainsi, en France, seuls 2,5% des internautes ont déjà utilisé un tel service. Il faut dire que l’arrivée des sociétés asiatiques comme Ofo, oBike et Mobike en France ne date que de novembre 2017, et se limite pour l’instant à Paris. Le français Indigo Weel est, lui, présent à Metz, Tours et Bordeaux.
Si les vélos partagés fonctionnent aussi bien en Chine, c’est parce que leur organisation y est bien différente, selon Jean-Louis Rocca, chercheur spécialiste de la Chine au Centre de recherches internationales (CERI), interrogé par Numerama.
« En Chine, il y a une horde de gens qui sont payés pour surveiller les parcs à vélo, vous trouverez toute la journée des gens qui viennent les ranger, les trier, les fermer » explique le chercheur. « Ce n’est pas du tout la même organisation. La réalité française est celle du service le plus déshumanisé possible. »
Une mauvaise organisation dont Gobee.bike a fait les frais. La startup a cessé ses opérations dont trois villes françaises dont Paris en février, cinq mois seulement après son arrivée.
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