[ad_1]
On reproche parfois au CAC 40 la faible présence des valeurs technologiques en son sein, et l’absence de jeunes entreprises dans sa composition. L’indice ne reflèterait pas suffisant l’évolution de notre économie.
Anthony Attia, le PDG d’Euronext Paris, a une explication simple. Pour lui, le CAC 40 n’a pas vocation à être un indice fourre-tout, dans lequel sont regroupées les sociétés à la mode. Il a une définition précise. « Le CAC 40 rassemble les valeurs les plus grosses et les plus actives qui sont cotées à la Bourse de Paris, sans distinction de secteur », explique-t-il à Yalayolo Magazine France.
Ainsi, le problème ne vient pas du CAC 40, selon lui, mais plutôt des difficultés pour les entreprises technologiques et les startups à se développer en France, et plus largement en Europe. Le tout, sans être racheté par des grands groupes, comme les GAFA.
« La question qu’on doit se poser est comment accompagner en Europe les startups qui grandissent et deviennent potentiellement des licornes. C’est un sujet qui va au-delà d’une réflexion sur les indices », conclut Anthony Attia.
Le patron de la Bourse de Paris ne manque pas de préciser qu’il y a déjà des valeurs technologiques dans le CAC 40, à l’image d’Atos, spécialisé dans les services numériques. Anthony Attia prend également la défense des groupes anciens.
« Les sociétés créées il y a longtemps sont à tort perçues par certains comme moins attractives ou moins innovantes que des Google ou Facebook. Des sociétés comme Engie ou Total sont extrêmement performantes en termes d’innovation. C’est un raccourci de classer les GAFA d’un côté et les groupes industriels de l’autre. »
Lire aussi : Euronext vient d’intégrer Hermès dans le CAC 40 — voici comment est révisé l’indice chaque trimestre
VIDEO: Ce bras robotique ultrasensible est peut-être votre prochain collègue — il peut appréhender la moindre collision
[ad_2]
Yalayolo Magazine