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Ce n’est pas la taille qui compte. Le nombre de transactions réalisées en devises virtuelles varie fortement d’un pays à l’autre et certains Etats, insulaires et très petits, enregistrent une large part de ces échanges.
Le poids des pays correspond surtout à l’importance qu’ont prise certaines plateformes sur le marché des crypto-monnaies. Ainsi, Malte fait partie des principaux Etats en termes de transactions, alors que Binance, première plateforme mondiale en termes de volumes d’échanges, a transféré son siège sur l’île en mars 2018. Il se trouvait auparavant au Japon.
Au total, entre 130 et 180 plateformes sont aujourd’hui actives dans le monde, selon le rapport Landau sur les crypto-monnaies, remis au ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire début juillet.
La France n’en compte qu’une seule, sur laquelle s’échange seulement 60.000 euros par jour en crypto-monnaies, soit 0,001% du volume total, selon ce même document.
Voici le classement des cinq pays où les volumes d’échanges journaliers de devises virtuelles sont les plus importants, selon le rapport Landau, qui s’appuie sur les données offertes par le site spécialisé CryptoCoinCharts:
Ce classement vaut pour le mois de juin 2018. Il peut vite évoluer dans la mesure où l’activité des différentes plateformes connaît de fortes fluctuations. Les échanges de devises virtuelles, comme le bitcoin ou l’ether, restent très concentrés géographiquement puisque ces cinq pays enregistrent près de 90% du volume des transactions.
Des plateformes plus ou moins reconnues par les autorités
La législation est très variable d’un Etat à l’autre. Entre 30% et 50% des plateformes détiendraient une licence officielle d’exploitation, selon une étude de l’Université de Cambridge remontant à l’année dernière, citée par le rapport Landau.
Quand 78% des plateformes dont le siège est en Amérique du Nord possèdent une licence ou une autorisation officielle, 85% de celles implantées en Asie-Pacifique n’en ont pas. En Europe, elles sont 47% à détenir une licence, et en Amérique latine, 43%.
Les plateformes d’échanges connaissent des fortunes diverses. Depuis la naissance du bitcoin, en 2009, 45% des sites opérant dans cette crypto-monnaie ont mis fin à leur activité. Ces disparitions de plateformes seraient liées pour moitié au piratage. Celles de taille modeste subiraient par ailleurs une trop faible activité.
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