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En mars 2018, le dernier rhinocéros blanc du monde, Sudan, est mort à 45 ans. Sudan, qui porte le nom de son pays de naissance et vivait sous la protection de gardes armés de la réserve d’Ol Pejeta au Kenya, à l’abri des braconniers, souffrait d’une dégénérescence des muscles et des os et a été euthanasié. Heureusement, les scientifiques ont pu rassembler du matériel génétique qui pourrait un jour être utilisé pour créer d’autres rhinocéros blancs du nord par fécondation in vitro. Sudan a également laissé derrière lui une fille et une petite-fille. Il y a donc une lueur d’espoir pour la conservation de la faune.
Malgré cela, de nombreuses autres espèces animales et sous-espèces risquent de disparaître pour de bon. Le léopard de l’Amour et l’éléphant de Sumatra ne sont que deux des 19 espèces classées comme « gravement menacées d’extinction » par le WWF, tandis que le vautour fauve, le crocodile des Philippines et le pangolin de Chine ont reçu la même classification sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Voici les 23 animaux qui sont sur le point de disparaître.
On croyait autrefois que les gorilles de montagne auraient disparu d’ici la fin du 20ème siècle.
Avec un peu moins de 900 animaux, la taille de la population de gorilles de montagne actuelle est faible, mais les défenseurs de la nature s’emploient à faire en sorte que ces animaux ne soient pas la cible de menaces humaines.
Selon l’African Wildflife Foundation (AWF), les principales menaces pesant sur les gorilles de montagne — une sous-espèce de gorilles — sont l’instabilité politique (principalement des conflits en République démocratique du Congo), l’intrusion humaine et la dégradation des forêts.
La population restante de gorilles de montagne est répartie dans trois pays et quatre parcs nationaux, comme le parc national de la Forêt impénétrable de Bwindi, en Ouganda, et le parc national des Virunga en RDC.
Malgré le fait qu’elles aient un statut de protection internationale, les tortues imbriquées sont tuées pour leurs précieuses carapaces.
Cette tortue de mer, qui a un bec pointu comme un faucon, se trouve dans les océans tropicaux du monde entier.
Les humains constituent une menace importante pour les tortues imbriquées, dont la population a diminué de 80% au cours du siècle dernier. Malgré leur statut protégé par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), les habitants mangent encore leurs œufs et les tuent pour leur chair et leurs carapaces colorées. Elles sont également susceptibles d’être prises au piège dans des filets de pêche.
La population d’orangs-outans de Sumatra, qui vivent dans les arbres des forêts tropicales humides, a diminué d’environ 14 600 animaux.
Plusieurs espèces d’arbres disparaîtraient si les orangs-outans de Sumatra mouraient, car ces animaux jouent un rôle important dans la dispersion des graines. Les incendies et la déforestation, cependant, continuent à réduire l’habitat de cet animal. Les orangs-outans sont également victimes d’un trafic de braconniers.
Le nombre de rhinocéros noirs en Afrique a considérablement diminué au cours du siècle dernier. Il existait moins de 2 500 rhinocéros noirs en 1995, soit une baisse de 98% par rapport à 1960.
La population de rhinocéros noirs a légèrement augmenté depuis et on compte actuellement entre 5 000 et 4 400 rhinocéros noirs dans le monde.
Cependant, le braconnage et le trafic de cornes de rhinocéros empêchent toujours cette espèce de retrouver son niveau du début du XXe siècle. Selon le WWF, les rhinocéros font partie des mammifères les plus anciens du monde et les efforts déployés pour les protéger permettent également de protéger d’autres espèces, notamment les éléphants.
Les gorilles de plaines occidentales habitent des forêts tropicales humides africaines isolées, mais leur population exacte est inconnue.
Selon le WWF, le nombre de gorilles des plaines de occidentales a diminué d’au moins 60% au cours des 20 ou 25 dernières années. Le braconnage et les maladies constituent les principales menaces — le virus Ebola est toujours présent et certains scientifiques affirment qu’il a tué environ 33% de la population de gorilles sauvages, principalement le gorille des plaines occidentales.
Ebola rend également le braconnage dangereux pour les humains, car le virus pourrait se propager aux hommes qui manipulent la viande de gorille.
Il existe encore moins de 400 tigres de Sumatra, et on ne les trouve que sur Sumatra, une île indonésienne.
Le braconnage est responsable de près de 80% des décès de tigres de Sumatra et rien ne prouve que le braconnage ait beaucoup diminué au cours des 20 dernières années, selon le WWF.
La déforestation déclenche également un cycle meurtrier : les habitats étant détruits par les activités humaines, les tigres cherchent de la nourriture ailleurs et risquent davantage de se heurter aux humains lorsqu’ils s’éloignent. Ils peuvent attaquer le bétail ou faire du mal aux gens, et les villageois tuent à leur tour davantage de tigres en guise de représailles.
Les gorilles des plaines de l’est se trouvent dans les forêts tropicales humides de la République démocratique du Congo. Les scientifiques disent que les troubles civils ont rendu impossible l’estimation précise de leur population.
Selon le WWF, le périmètre des gorilles des plaines de l’est est passée de 13 000 km carrés à 7 400 km carrés au cours des 50 dernières années. Les humains ont détruit une grande partie de l’habitat de ce gorille afin de créer un espace pour le bétail et les terres agricoles. Les zones protégées, telles que le parc national de Kahuzi-Biega, couvrent une très petite fraction du périmètre du gorille.
Les activités de conservation ont été difficiles à mettre en œuvre en raison des activités militaires dans la région, et l’exploitation minière illégale nuit également à l’espèce en attirant davantage de chasseurs de gorilles.
Il ne reste plus que 70 rhinocéros de Java en Indonésie.
Le rhinocéros de Java existait dans de plus grandes régions d’Asie, mais on ne peut le voir désormais qu’à un seul endroit. La population est si petite que le manque de diversité génétique pourrait rendre très difficile sa survie à long terme.
Les rhinocéros de Java résident tous dans un parc national qui peut être touché par des tsunamis et l’élévation du niveau de la mer.
Les scientifiques estiment que seuls 200 à 300 gorilles de la rivière Cross sont encore à l’état sauvage, principalement au Cameroun et au Nigeria.
Ces gorilles vivent dans une zone qui a connu une augmentation des activités humaines ces dernières années, notamment le défrichement de la forêt pour l’utilisation du bois ou l’agriculture.
Bien que la chasse et la mise à mort de gorilles de la rivière Cross soient illégales au Nigeria et au Cameroun, certaines personnes ne semblent pas dissuadées, en particulier parce que les lois sur les espèces sauvages ne sont pas strictement appliquées.
La population de rhinocéros de Sumatra est très instable et on estime que seulement 80 d’entre eux sont encore en vie.
Ce rhinocéros habitait autrefois dans des régions du Bhoutan et de l’Inde orientale, et les scientifiques pensent qu’il a également été vu au Vietnam et en Chine. À présent, le rhinocéros de Sumatra n’existe plus qu’à Bornéo et à Sumatra.
Le braconnage a augmenté dans la région en raison d’une demande accrue de cornes de rhinocéros. De plus, la déforestation, la construction de routes et la présence d’espèces envahissantes ont contribué à la dégradation de l’habitat des rhinocéros de Sumatra.
Les tigres de Malaisie sont menacés par le développement des routes et des exploitations forestières. Il n’en reste que 250 ou 300 dans le monde.
À mesure que les forêts deviennent des terres agricoles, les tigres sont de plus en plus en contact avec le bétail. Selon le WWF, les villageois ou les autorités en colère tuent souvent des tigres qui s’approchent des espaces agricoles. Les tigres de Malaisie sont également menacés par les braconniers.
Les orangs-outans, qui partagent 96,4% des gènes de l’Homme, ont un très faible taux de reproduction. Les femmes donnent naissance à un seul bébé tous les 3 à 5 ans.
L’orang-outan est le seul grand singe d’Asie et les plantations agricoles réduisent progressivement son habitat. Les orangs-outans sont lents et gros, ce qui en fait des cibles faciles pour les humains. Les gens tuent ces animaux soit pour se nourrir, soit en représailles lorsque des orangs-outans sont repérés dans des zones agricoles.
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