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Le stress, fléau de notre société. Dans une étude OpinionWay réalisée fin 2017, 9 Français sur 10 reconnaissaient en éprouver, une tendance à la hausse si l’on en croit les 38% qui estiment qu’il a augmenté depuis ces 3 dernières années. Nombreux sont les projets qui naissent pour endiguer le problème, à l’instar des applications de méditation.
Mais c’est avec une toute autre idée qu’Olivia Boa compte apporter une solution : évacuer le stress grâce à une papeterie pensée et conçue grâce à la neurologie et la mettre à disposition de jeunes étudiants en difficulté. Sa société, Boa Creations & Innovations, vient de lancer une campagne de financement participatif afin de récolter 23 000 euros pour financer la conception et la distribution de cette papeterie.
De la neurologie à la papeterie
Avec des expériences en tant que designer et styliste, cette mère de quatre enfants étudie depuis de nombreuses années la neurologie, notamment l’impact des couleurs, des structures et des mouvements oculaires sur les fréquences cérébrales. Forte de ces analyses, elle a ainsi développé le concept de Cinétique Oculaire Boa (COB) dans le but d’apporter un support visuel « effort-less » pouvant déstresser rapidement, en un simple coup d’oeil.
Cette innovation permet d’interagir directement sur les fréquences cérébrales à l’aide de designs colorés et pixélisés induisant un mouvement des yeux particulier. On citera par exemple le mouvement horizontal, qui a tendance à calmer l’activité cérébrale à l’instar d’un pendule, ou encore le mouvement vertical, qui va mobiliser l’attention. L’idée est d’améliorer la qualité de son onde cérébrale thêta, celle de la méditation et de la profonde relaxation, pour mieux gérer les états de stress.
Pour en arriver à ces conclusions, Olivia Boa a passé près de cinq ans à étudier sous électroencéphalogrammes l’impact de ses designs sur différentes personnes pour avoir un maximum de données scientifiques sur lesquelles se baser. Maintenant que ce travail de recherche a porté ses fruits, il s’agit dorénavant de passer à la pratique en imaginant une solution in vivo afin d’en équiper les écoles et institutions et ainsi en faire bénéficier les étudiants.
58% de l’argent récolté sur Kiss Kiss Bank Bank devrait servir à la production de cahiers, classeurs et protège cahiers, tandis que 20% sera dédié à la distribution aux établissements visés par le projet (deux écoles primaires, trois secondaires et deux institutions pour élèves en difficulté). Le reste sera utilisé pour la logistique, le stockage et les frais de transport. En cas de dépassement de l’objectif initial, toute somme supplémentaire pourrait servir à financer de nouvelles recherches sur l’impact de cette première salve de matériel pour, peut-être, imaginer généraliser et commercialiser à plus grande échelle. Un projet des plus intéressants à suivre et dont la campagne s’achèvera début mars.
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Yalayolo Magazine