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Le premier train de passagers à hydrogène au monde pourrait circuler dès demain dans la campagne allemande. L’Autorité ferroviaire allemande a donné le 11 juillet son feu vert pour l’entrée en service commercial du « Coradia iLint » — c’est le nom de ce train— conçu par Alstom.
« Tout est prêt. Deux prototypes ont été livrés, confirme Alstom, c’est maintenant à l’opérateur de choisir une date de mise en service ». Une exploitation pilote est d’abord prévue, puis le service passager débutera à la fin de l’été.
Pour le transport ferroviaire, c’est une révolution qui s’annonce. Après les locomotives à charbons, celles au diesel et les électriques, voilà désormais les propulsions à hydrogène.
« Une première mondiale en Allemagne » a souligné Enak Ferlemann, délégué du gouvernement fédéral allemand pour le transport ferroviaire, lors de la cérémonie de remise du certificat d’homologation. « C’est un signe fort de la mobilité du futur, une alternative efficace et peu polluante au diesel, surtout sur les lignes secondaires, où les caténaires ne sont pas économiques ou ne sont pas encore disponibles. Ces trains présentent une option propre et écologique. C’est pourquoi nous soutenons et promouvons cette technologie. »
La première commande, passée en novembre 2017, par l’autorité locale des transports de Basse-Saxe, comporte 14 trains à hydrogène au total — à environ 10 millions d’euros pièce — et porte également sur leur entretien et leur alimentation en énergie pendant 30 ans.
Ce train, sur lequel les ingénieurs d’Alstom travaillent depuis 2012, est quasiment identique aux TER Regiolis d’Alstom qui roulent sur le réseau SNCF en France, mais il est le premier train de passagers au monde alimenté par une pile à hydrogène. Il peut transporter 300 personnes à une vitesse maximale de 140 km/h et affiche une autonomie de 1000 km.
Estampillé « zero émission » car il ne rejette que de la vapeur d’eau et le Coradia iLint a aussi l’avantage, d’être absolument silencieux, précise Alstom dans son communiqué.
Conçu par les équipes Alstom en Allemagne à Salzgitter et en France à Tarbes, ce train est une fierté pour Alstom, 3e acteur mondial du transport ferroviaire, et le seul à maîtriser cette technologie. Des lettres d’intention pour une soixantaine d’autres trains ont déjà été signées avec d’autres länders allemands et l’innovation pourrait intéresser des pays comme l’Angleterre et les Pays-Bas pour remplacer leurs locomotives diesel.
De quoi donner conforter le poids d’Alstom avant la fusion de ses activités ferroviaires avec celles de l’allemand Siemens. La nouvelle entité issue de leur rapprochement devait naître fin 2018, mais ne verra sans doute pas le jour avant mi-2019. En cause, d’éventuels problèmes de concurrence sur lesquels la Commission européenne devrait se pencher, via l’ouverture d’une enquête prévue ce vendredi 13 juillet.
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