[ad_1]
Une IPO plutôt qu’une ICO. C’est le choix de l’entreprise Argo, basée au Royaume-Uni, qui a préféré lever des fonds via la Bourse de Londres plutôt que de réaliser une levée en crypto-monnaies.
La startup, spécialisée dans le minage de devises virtuelles, a annoncé que ses actions avaient été admises à la London Stock Exchange, au prix de 0,001 livre sterling chacune. Elle est cotée depuis vendredi 3 août sur ce marché.
A l’occasion de cette IPO, la société a levé 25 millions de livres, soit environ 28 millions d’euros, pour financer son expansion. Fondée en décembre 2017, Argo est ainsi la première entreprise de crypto-monnaies à s’introduire sur la Bourse de Londres. Grâce à cette opération, elle espère gagner en visibilité auprès du grand public et démocratiser sa technologie.
Après une levée de fonds de 2,5 millions de dollars auprès d’investisseurs privés en janvier, Argo s’est empressée de s’introduire en Bourse pour damer le pion à ses concurrents, souligne le Financial Times.
L’entreprise propose de miner de la monnaie virtuelle avec son propre ordinateur ou mobile. Le processus de minage consiste à valider les transactions effectuées en crypto-monnaies, via la résolution de problèmes mathématiques complexes. Pour l’instant, Argo s’est positionnée sur quatre devises virtuelles: le bitcoin gold, l’ethereum, l’ethereum classic et le zcash.
L’entreprise, qui envisage de facturer 25 dollars par mois ses clients, ambitionne de devenir « le Amazon des services de crypto-monnaies », a déclaré au Financial Times Jonathan Bixby, l’un de ses cofondateurs.
Argo compte pour le moment 20 salariés et possède un data centre au Canada. La société souhaite en ouvrir d’autres en Islande et en Chine, des pays où les sources d’énergies renouvelables sont bon marché et le climat propice pour refroidir des serveurs.
Lire aussi : Voici les 9 plus gros piratages de plateformes de crypto-monnaies — à ce jour
VIDEO: Voici pourquoi beaucoup de gens commandent du jus de tomate en avion
[ad_2]
Yalayolo Magazine