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Le secteur bancaire américain se porte bien. Il a enregistré un bénéfice net de 60,2 milliards de dollars au deuxième trimestre, selon la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’organisme en charge de l’assurance des dépôts bancaires aux Etats-Unis.
Et c’est un nouveau record, après celui affiché au premier trimestre de l’année. Les banques américaines avaient alors atteint les 56 milliards de dollars de bénéfice.
D’avril à juin, le secteur a ainsi vu son résultat net bondir de 25,1% par rapport au deuxième trimestre 2017. La FDIC attribue cette forte progression à notamment deux facteurs: la hausse de la marge nette d’intérêt, mais aussi la baisse du taux d’imposition effectif.
En effet, le 20 décembre 2017, le Congrès américain a adopté définitivement la réforme fiscale promise par le président Donald Trump, qui a réduit l’impôt sur les sociétés de 35% à 21%. Ce nouveau taux est entré en vigueur en 2018 et le secteur bancaire en a donc bénéficié dès le premier trimestre.
Sur 5542 établissements financiers, la FDIC précise que 70% affichent des résultats en croissance au deuxième trimestre et seulement 3,8% des banques ont fait état de pertes sur la période, contre 4,3% un an auparavant.
« Toutefois, l’environnement de taux d’intérêt associé à des conditions de prêt concurrentielles ont conduit à une exposition accrue aux risques de taux d’intérêt, de liquidité et de crédit », souligne Jelena McWilliams, la présidente de la FDIC.
En outre, plusieurs grandes banques américaines, à l’image de Goldman Sachs et Citigroup, ont subi des turbulences en Bourse après la publication de leurs résultats trimestriels.
Preuve que si les profits augmentent dans le secteur, les investisseurs restent sur leur garde.
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Yalayolo Magazine