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- Toyota va investir 500 millions de dollars dans Uber selon le Wall Street Journal.
- L’investissement valorise Uber 72 milliards de dollars.
- Toyota et Uber se sont associés pour développer une technologie automobile autonome, un domaine dans lequel Uber connait des difficultés.
Toyota va investir 500 millions de dollars (428 millions d’euros) dans Uber dans le cadre d’une coopération pour le déploiement de véhicules à conduite autonome, selon une information du Wall Street Journal, confirmée dans une annonce mardi soir par le constructeur automobile japonais,
Toyota et le groupe américain, leader dans le domaine des voitures de transport avec chauffeur (VTC), donnent à de nombreux observateurs l’impression d’avoir accumulé du retard dans le développement de technologies de voitures autonomes.
Ce système combiné va être intégré dans des monospaces Sienna de Toyota qui seront déployés à partir de 2021 sur le réseau d’Uber.
Leur partenariat renforce une relation déjà existante entre les deux groupes, Toyota ayant investi un montant non divulgué dans Uber il y a deux ans, et il illustre la stratégie du directeur général d’Uber, Dara Khosrowshahi, consistant à développer des véhicules autonomes via des alliances et non de manière indépendante.
Il redonne aussi de l’oxygène à la division de voitures autonomes d’Uber, qui a subi un important coup d’arrêt depuis un accident en mars dans l’Arizona, qui a coûté la vie à une piétonne percutée par un SUV autonome du groupe. Uber n’effectue plus d’essais sur les routes depuis cet accident et il a suspendu ses activités dans l’Arizona, son principal centre d’essai de véhicules autonomes.
L’investissement de Toyota valorise Uber environ 72 milliards de dollars. La précédente valorisation était de 69 milliards de dollars après l’arrivée de Softbank en décembre 2017.
Uber va combiner son système de conduite autonome avec celui de Toyota, baptisé Guardian, qui propose des fonctions en termes de sécurité telles que le maintien dans les voies de circulation sans pour autant permettre au véhicule d’évoluer de manière complètement autonome.
Déjà un accord avec Volvo
Une troisième partie, non identifiée, possédera et exploitera cette flotte de véhicules.
Contrairement à certains de ses concurrents, le constructeur japonais s’est montré réticent à développer une technologie de conduite totalement autonome, privilégiant les systèmes partiels comme Guardian. Il a néanmoins investi dans la recherche et prévoit de commencer aux alentours de 2020 des essais de véhicules électriques autonomes.
Les partenariats se sont multipliés ces deux dernières années entre constructeurs automobiles et groupes technologiques pour des projets autour de la voiture autonome, dont le développement peut encore paraître trop complexe et coûteux pour être mené seul.
Depuis l’accident dans l’Arizona, Dara Khosrowshahi réfléchit à différentes pistes pour la division de véhicules autonomes d’Uber, qui passent par une multiplication des partenariats voire une vente éventuelle de cette activité, ont dit plusieurs sources à Reuters. Cette division est l’une des principales responsables des pertes enregistrées par Uber, qui ont atteint 891 millions de dollars au deuxième trimestre.
Uber a déjà un accord avec Volvo pour lui acheter des voitures et les équiper de sa technologie et un autre avec Daimler, qui propose d’intégrer ses véhicules autonomes dans le réseau du groupe américain.
Cette stratégie est en rupture avec celle défendue par son prédécesseur Travis Kalanick, qui qualifiait d' »existentiel » le domaine de la conduite autonome et insistait pour qu’Uber développe son propre système.
L’entreprise a d’ailleurs a raté un autre programme — celui des camions autonomes.
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