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Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu suscite de nombreuses inquiétudes et interrogations. Le journal Le Parisien a évoqué dimanche « un bilan calamiteux » et des « bugs en série » concernant la phase de test de ce nouveau dispositif, après avoir consulté une note confidentielle de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Le doute gagne même le gouvernement. Interrogé samedi sur France Inter, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’est montré hésitant: « Nous choisirons ensemble politiquement l’avancée ou l’arrêt — puisque le président de la République l’a évoqué — de la réforme. »
L’exécutif, malmené entre l’affaire Benalla et la démission de Nicolas Hulot, aurait en outre des craintes sur la réception de la réforme par les Français. A partir de janvier, les feuilles de paie amputées de la part dédiée à l’impôt sur le revenu pourraient avoir un impact psychologique sur les ménages du pays.
Mais cette réforme est loin de concerner l’intégralité de la population française. Sur les 37,9 millions de foyers fiscaux recensés en 2017, seuls 16,3 millions sont imposés, selon les chiffres de la DGFiP. Autrement dit, si la réforme entre bien en vigueur en 2019, environ 43% des foyers devraient voir leur salaire retranché de la part allouée à l’impôt sur le revenu à partir de janvier.
A l’inverse, près de six Français sur 10 n’observeront aucun changement sur le montant qu’ils percevront à la fin de chaque mois. Pour les ménages aux revenus modestes et bon nombre de ceux aux revenus moyens, la réforme n’aura donc pas d’impact.
Baisse du nombre de Français imposables
Sous la présidence de François Hollande, plusieurs mesures, dont la suppression de la première tranche d’imposition au taux de 5,5%, ont permis à environ 3 millions de Français de ne plus être assujettis à l’impôt sur le revenu, selon Les Echos.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a indiqué avoir « plutôt l’intention » de mettre en place le prélèvement à la source de l’impôt dès janvier prochain. Une réunion prévue mardi 4 septembre, avec Gérald Darmanin et le Premier ministre, Edouard Philippe, pourrait clarifier la position de l’exécutif sur la réforme et le calendrier retenu.
Dans tous les cas, il ne s’agira que d’un changement dans le mode de collecte de l’impôt sur le revenu, sans affecter son calcul. L’instauration de ce dispositif n’augmentera ni ne diminuera la pression fiscale.
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