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- Le Royaume-Uni et l’Europe continuent de négocier dans le cadre du Brexit qui doit avoir lieu le 29 mars 2019.
- Le Français Michel Barnier, chargé de ses discussions pour l’Union européenne, a déclaré qu’un accord était possible d’ici début novembre.
- Les dirigeants de l’UE devraient ensuite se réunir en sommet extraordinaire le 13 novembre, afin d’entériner le divorce.
- Mais plusieurs points restent en discussions pour éviter un Brexit sans accord qui pourrait faire de gros dégâts pour les deux parties.
Le négociateur en chef européen sur le Brexit, Michel Barnier, juge possible un accord avec Londres dans un délai de six à huit semaines si chacun se montre « réaliste ».
Michel Barnier a fait cette déclaration en marge d’un forum international à Bled, en Slovénie.
« Je pense que si nous sommes réalistes, nous sommes capables de parvenir à un accord sur la première étape de la négociation, qui est le traité du Brexit, d’ici six ou huit semaines », a déclaré Michel Barnier.
« En tenant compte du temps nécessaire au processus de ratification, la Chambre des communes d’un côté, le Parlement européen et le Conseil (européen) de l’autre (…), nous devons arriver à un accord avant début novembre. Je pense que c’est possible », a-t-il ajouté.
Le négociateur européen s’est toutefois montré prudent, rappelant notamment les divergences sur le dossier de la frontière irlandaise, et a souligné qu’il n’était « ni optimiste ni pessimiste ».
Sur les marchés des changes, ses propos ont fait fortement progresser la livre sterling — qui a atteint son plus haut niveau en cinq semaines.
Le délai de six à huit semaines évoqué par Barnier amène à la deuxième quinzaine d’octobre/début novembre, autour du conseil européen prévu les 18 et 19 octobre.
Les ministres européens qui se réuniront mardi à Bruxelles devraient discuter de la tenue d’un sommet extraordinaire le 13 novembre écrit The Guardian — car ils ne s’attendent plus à un accord à temps pour le conseil européen prévu les 18 et 19 octobre.
La question de la frontière irlandaise restant le principal point d’accroc aux négociations.
Dans son premier lot de notes techniques sur un Brexit sans accord publiées en août, le gouvernement britannique a déclaré que l’absence d’accord créerait une série de nouveaux contrôles aux frontières et menacerait les retraites de millions de personnes, parmi d’autres problèmes.
Le ministre des finances Philip Hammond a également déclaré que quitter l’UE ferait perdre 150 milliards de livres sterling au Royaume-Uni sur 15 ans.
A Londres, le porte-parole de Theresa May, interrogé sur les propos du négociateur européen, a déclaré que la Grande-Bretagne restait « focalisée sur la conclusion d’un accord de divorce en octobre ».
Le scénario le moins probable, mais que certains diplomates européens n’excluent pas, serait que le Royaume-Uni réclame une prolongation des négociations au-delà de la date retenue pour le Brexit — le 29 mars 2019.
Quoi qu’il en soit, une prolongation ne serait possible que de quelques semaines car l’actuel parlement, qui doit entériner tout accord sur le Brexit, tiendra sa dernière séance plénière du 15 au 18 avril, des élections européennes étaient prévues dans la seconde quinzaine de mai.
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