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L’immobilier parisien est le moins abordable d’Europe pour ses habitants, derrière Londres. C’est ce qui ressort de l’indice mondial des bulles immobilières publié ce jeudi par la banque suisse UBS (Global real estate bubble index).
Si la capitale française reste juste en-dessous du seuil de risque de bulle immobilière de l’indice, la banque souligne des « déséquilibres majeurs » sur le marché parisien, qualifié de « surévalué ».
Paris, où les prix corrigés de l’inflation ont augmenté de plus de 5% sur un an, arrive à la huitième place du classement de l’indice derrière Hong Kong, Munich, Toronto, Vancouver, Amsterdam et Londres (à risque de bulle), puis Stockholm (surévaluée).
En Europe, l’étude signale une hausse des risques généralisée sur un an dans la plupart des grandes villes, à l’exception de Milan, dans un contexte de faible taux d’intérêt, de croissance des revenus et de perspectives haussières.
Le fantasme du Brexit
A Paris, les prix ont cru en outre sur fond de « fantasme » lié à un supposé « gain du Brexit » pour la capitale, note le rapport.
Caroline Simmons, vice-directrice des investissement d’UBS au Royaume-Uni, explique que l' »effet Brexit » lié à la délocalisation de certains services financiers de Londres à Paris, avec de hauts salaires prêts à acheter dans la capitale, n’aura sans doute pas lieu dans l’immédiat.
« Les banques ont commencé à annoncer le nombre des personnes appelées à déménager et ce sont des centaines de personnes pour le moment, plutôt que des milliers », a-t-elle dit à Reuters.
« Pour l’heure, les chiffres sont bien plus petits qu’initialement anticipé, et donc cela ne va pas créer cette forte impulsion sur la demande sur laquelle certains se sont peut-être un peu emportés ».
Paris est l’une des villes les moins abordables pour ses habitants : quatorze années de revenu d’un employé qualifié dans les services sont en moyenne nécessaires pour y acheter un appartement de 60 mètres carrés. Ce chiffre monte à quinze ans à Londres, plus de vingt ans à Hong Kong.
Avec Zurich, en Suisse, Paris est la ville où le rapport entre le prix et le loyer annuel tiré d’un même bien est le plus fort (plus de 35), un fait renforcé par une relative stabilité des loyers depuis 2015 (+1% nominalement).
« Des multiples extrêmement hauts indiquent une dépendance excessive des prix du logement sur des taux d’intérêts faibles », note l’étude. « Les prix du logement dans toutes ces villes sont exposés à une brusque correction en cas de remontée des taux. »
La Chambre des notaires de Paris estimait au deuxième trimestre la progression des prix à 7,1% sur un an, 13,1% sur cinq ans, pour un prix standardisé autour de 9.300 euros le mètre carré dans la capitale.
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