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- La compagnie aérienne low-cost Primera Air s’est déclarée en faillite et a mis fin à toutes ses opérations lundi 1er octobre.
- Plusieurs passagers et membres d’équipage sont bloqués dans des pays étrangers.
- Certains disent que Primera Air ne leur a pas parlé de ses difficultés et n’a rien fait pour organiser leur hébergement ou leurs vols de remplacement.
- Des gens affirment qu’ils ont passé la nuit à l’aéroport parce qu’ils n’avaient nulle part où aller.
Des passagers et membres d’équipage sont bloqués dans des pays étrangers après que la compagnie low-cost Primera Air a cessé ses activités lundi 1er octobre. Certains sont obligés de dormir à l’aéroport.
La société danoise a déclaré faillite et a mis fin à toutes ses opérations dans un communiqué publié en ligne lundi soir. Toutes les réservations avec la compagnie ne valent désormais plus rien.
Deux vols devant décoller de l’aéroport de Londres Stansted vers Washington DC et New York ont été bloqué au sol et au moins un avion a été saisi, rapporte le Times de Londres. Londres Stansted conseille aux passagers devant voyager avec Primera Air de ne pas se présenter à l’aéroport.
Les passagers et les membres d’équipage qui se sont rendus à l’étranger avec la compagnie aérienne sont maintenant bloqués et doivent rentrer chez eux par leurs propres moyens.
La galère des passagers
Pavithra Selvakumar, une étudiante à Norwich, en Angleterre, devait rentrer chez elle lundi soir à bord du vol Primera Air reliant Washington à Londres, indique-t-elle à Yalayolo Magazine.
Elle ne savait pas que son vol avait été annulé avant son arrivée à l’aéroport de Washington Dulles.
« Je n’ai reçu aucune notification à ce sujet », déclare Selvakumar à Yalayolo Magazine.
Tout ce qu’elle a vu, c’était deux panneaux sur le comptoir d’enregistrement: l’un indiquant que la compagnie aérienne avait cessé ses activités et annulé tous ses vols, l’autre affichant une lettre du conseil d’administration déplorant « une journée triste pour tous les employés et passagers de Primera Air ».
« Il n’y a pas d’assistance aux clients ici. Littéralement personne. J’ai essayé de les appeler, [mais] il n’y a personne pour répondre aux appels téléphoniques », explique Selvakumar.
Elle a essayé de réserver son vol de retour avec une autre compagnie aérienne, mais toutes celles qu’elle a approché lui ont demandé de payer des milliers de dollars.
« Les gens [sur le vol supprimé] qui ont assez d’argent ont pu réserver et sont partis sur les vols suivants », a-t-elle déclaré. « Mais pour les gens comme moi qui sont étudiants — c’est extrêmement difficile pour moi. »
« C’est une situation particulière. Les compagnies aériennes doivent faire preuve de compassion envers les passagers », a-t-elle déclaré.
Elle ajoute qu’elle a passé la nuit de lundi à mardi à dormir près du comptoir d’arrivée de Primera Air.
Eric Jetner, un autre passager qui devait s’envoler de l’aéroport Charles de Gaulle, au nord de Paris, pour rejoindre New York, a publié une vidéo montrant des dizaines de passagers qui attendaient dans l’aéroport alors que les employés annonçaient la fin des activités de Primera Air.
I need help to find a way to get reimbursed from my flight after @primeraair decided to cease all operations last night out of the blue. @BFMTV @20Minutes @franceinfo @franceinter @ParisAeroport #PrimeraAir pic.twitter.com/pZRTrzW4qq
— Eric Jetner (@EricJetner) 2 octobre 2018
Une femme qui se présente comme un membre d’équipage de Primera Air a également tweeté que la compagnie aérienne avait laissé des employés livrés à eux-même dans des endroits comme Toronto et New York.
Depuis le compte Twitter @cocoflvr, elle déclare: « Je ne pense pas que des kits d’aide aient été mis en place pour les passagers ou l’équipage. Ni les bureaux de la compagnie ni aucun numéro de téléphone ne répond donc nous somme coincés ici. »
Elle affirme également qu’elle n’a pas été payée pour le mois de septembre et a laissé entendre qu’elle n’aurait probablement aucun autre salaire.
@airtransat I am Cabin Crew for Primera Air and they’ve left us stranded in Toronto. If I go to the desk with my ID will anybody be able to help? I just wanna go home! 😭
— loz ☺ (@cocoflvr) 1 octobre 2018
They won’t refund anybody. They’ve left crew sleeping rough in Toronto New York and Washington so definitely won’t be refunding people.
— loz ☺ (@cocoflvr) 2 octobre 2018
Un représentant de la compagnie aérienne a indiqué lundi à Yalayolo Magazine qu’il ne pouvait pas confirmer immédiatement quel serait le sort des passagers laissés pour compte par la compagnie aérienne parce que « tous les employés de Primera Air sont licenciés ».
La compagnie aérienne, qui comptait 15 avions dans sa flotte, a commencé à offrir des vols aller-retour entre Paris ou Londres et des villes d’Amérique du Nord — dont New York, Washington DC, Boston et Toronto — plus tôt cette année.
L’Autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni indique que les passagers ayant voyagé avec Primera Air devaient prendre leurs propres dispositions pour rentrer chez eux.
Elle a ajouté qu’elle ne remboursait pas les billets non utilisés, mais que les passagers pouvaient déposer une réclamation auprès de leurs fournisseurs de cartes bancaires ou de leurs assureurs.
Le bureau des relations presse de Primera Air n’est plus disponible pour commenter. Un responsable des relations publiques qui travaillait auparavant avec la compagnie aérienne est également incapable de répondre à la demande de commentaires de Yalayolo Magazine.
Version originale: Alexandra Ma/Yalayolo Magazine
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