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- Bank of America Merrill Lynch envisage de déménager jusqu’à 400 emplois de commerciaux et de traders à Paris dans le cadre de ses préparatifs pour le Brexit.
- La banque a produit un prospectus d’information pour ses employés concernés, distribué en interne en août.
- Yalayolo Magazine a consulté le prospectus. Il fait la promotion des « chefs et restaurants célèbres parisiens », de « certaines des meilleures régions viticoles du monde » et de ses infrastructures éducatives et culturelles.
Paris a tout pour plaire, selon Bank of America Merrill Lynch.
Le géant bancaire américain a réalisé une brochure pour ses employés londoniens qui envisagent de s’installer à Paris dans le cadre des plans d’urgence du Brexit de Bank of America Merrill Lynch. Le document, vu par Yalayolo Magazine, comprend une section intitulée « Raisons de vivre et de travailler à Paris » qui présente la culture, les établissements scolaires, la gastronomie, le vin et l’offre d’activités en plein air.
Contacté par Yalayolo Magazine, Bank of America Merrill Lynch n’a pas souhaité commenter ces informations.
Bank of America emploie environ 4500 personnes au Royaume-Uni et une centaine à Paris. La banque cherche toutefois à ajuster cet équilibre à l’approche de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Elle a déclaré publiquement qu’environ 200 emplois de commerciaux et de traders devront très probablement être transférés, et Reuters a indiqué au cours de l’été que ce nombre pourrait atteindre 400.
Bank of America a distribué le prospectus aux employés susceptibles d’être touchés par les changements en août. Le document présente les musées parisiens, vante ses « chefs et restaurants célèbres » et « quelques-unes des meilleures régions viticoles du monde ».
En matière de culture, « Paris a tout ce qu’il faut », écrit la banque. La brochure vante également les mérites des écoles de Paris et la proximité de Londres. Plus largement, elle fait la promotion des « pistes de ski spectaculaires des Alpes et des Pyrénées et des plages des côtes atlantique et méditerranéenne », accessibles en train.
L’an dernier, Bank of America a signé un nouveau bail pour un bureau de 9300 mètres carrés à Paris, qu’elle mentionne dans sa brochure. L’espace est en cours de rénovation et devrait être prêt à être occupé en début d’année prochaine.
Bank of America n’est pas le seul établissement à chercher à déplacer des emplois hors de Londres à cause de Brexit. Le Financial Times a rapporté ce week-end que JPMorgan et BlackRock étaient sur le point d’annoncer des changements à travers la Manche dans le cadre de leurs préparatifs du Brexit.
Les banques sont de plus en plus préoccupées par la possibilité d’un Brexit dit « dur ». De nombreux hauts dirigeants de la City redoutent que le Royaume-Uni claque la porte de l’UE sans un accord sur les relations futures entre les deux, une possibilité autrefois considérée comme improbable. Les chefs d’entreprise mettent donc en place des plans de secours pour s’assurer que leurs entreprises ne soient pas exclues de l’UE après la date officielle de Brexit en mars prochain.
Mais les banques doivent également convaincre leurs employés, dont beaucoup ont des familles basées au Royaume-Uni et qui ne souhaitent peut-être pas déménager. Des villes comme Paris et Amsterdam ont joué la carte de la culture et de l’éducation lorsqu’il s’agissait d’attirer des cadres financiers, car ces arguments de vente « doux » sont considérées comme très attractifs pour les banquiers.
Version original: Trista Kelley et Oscar Williams-Grut/Yalayolo Magazine UK
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