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Les dirigeants des 27 pays qui resteront dans l’Union européenne ont validé dimanche l’accord de retrait du Royaume-Uni et pressé les Britanniques, dont la classe politique se déchire sur le sujet, de le soutenir à leur tour.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont mis moins d’une heure à avaliser le traité de quelque 600 pages fixant les conditions du départ du Royaume-Uni le 29 mars et la déclaration politique de 26 pages sur les relations commerciales qui entreront en vigueur à l’issue d’une période transitoire de deux à quatre ans.
A son arrivée, le négociateur européen en chef pour le Brexit, Michel Barnier, avait appelé tous les acteurs à prendre leurs responsabilités en validant cet accord, une invitation clairement adressée au Parlement britannique.
« Nous avons travaillé et négocié avec le Royaume-Uni, jamais contre le Royaume-Uni », a dit Michel Barnier. « Maintenant, il est temps que tout le monde prenne ses responsabilités. Tout le monde. »
La Première ministre britannique, Theresa May, aura fort à faire pour obtenir l’aval de la Chambre des Communes. Un vote négatif ouvrirait la possibilité d’un départ désordonné du Royaume-Uni, craint par l’ensemble des acteurs.
Le Parti unioniste démocrate (DUP), formation nord-irlandaise dont le soutien a permis à Theresa May de retrouver une majorité parlementaire, n’approuvera pas l’accord de sortie tel qu’il est à ce stade, a répété sa chef de file.
Dans une lettre ouverte aux Britanniques, Theresa May a expliqué qu’elle mènerait campagne « corps et âme » pour obtenir un accord au Parlement.
« Je veux que cela soit un moment de renouveau et de réconciliation pour tout le pays. Cela doit être le moment d’abandonner pour de bons les étiquettes ‘Leave’ et ‘Remain’ et d’être unis », écrit-elle.
Theresa May a rejoint les dirigeants des 27 dimanche matin.
Selon Michel Barnier, « cet accord est une étape nécessaire pour construire la confiance entre le Royaume-Uni et l’UE. Nous devons construire dans la prochaine phase ce partenariat sans précédent et ambitieux. Nous resterons alliés, partenaires et amis ».
Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, dont le pays est touché au premier chef par le Brexit, avait affiché sa satisfaction sur les modalités de l’accord, tout en déplorant, comme de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, le départ du Royaume-Uni de l’UE.
« C’est une tragédie », a dit le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Mais, a-t-il ajouté, « c’est le meilleur accord possible pour le Royaume-Uni et l’Union européenne ».
Emmanuel Macron a estimé dimanche que le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne montrait la nécessité de refonder cette dernière et que cette question devait être au coeur des élections européennes de mai.
« Cela montre que notre Europe a besoin d’une refondation, très clairement, et c’est cette option que je soutiens et sur laquelle nous continuerons à travailler et qui doit marquer à mes yeux le débat des prochaines élections européennes », a dit le président français.
A l’issue de négociations qui ont duré toute la nuit de vendredi à samedi entre « sherpas » espagnols et britanniques, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, qui menaçait de faire capoter l’accord, avait levé sa menace après avoir reçu des garanties écrites de la part des autorités britanniques et européennes concernant Gibraltar.
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