[ad_1]
L’auto-entrepreneuriat a (toujours) le vent en poupe. Malgré un changement de nom – il faut désormais dire « micro-entrepreneur » – le statut d’auto-entrepreneur reste très attractif. La preuve : 45% des créateurs d’entreprise, soit près d’un sur deux, le choisissent au moment de se lancer. « Le statut d’auto-entrepreneur a su s’adapter aux besoins des entrepreneurs pour continuer à les séduire« , estime LegalStart, qui accompagne les entrepreneurs dans la création de leur structure et a réalisé une étude pour comprendre qui sont les auto-entrepreneurs. Une consécration pour un statut longtemps décrié, certains estimant qu’il décourageait les entrepreneurs de créer des sociétés pouvant employer des salariés.
Premier constat : l’auto-entrepreneuriat n’est pas l’apanage d’une tranche d’âge en particulier. Les 30-50 ans sont certes les plus représentés (45% des auto-entrepreneurs) mais les entrepreneurs de moins de 30 ans les talonnent (35%) et les seniors n’ont pas à rougir non plus (20%). Les réformes successives, qui ont notamment relevé les seuils de chiffre d’affaires pour les auto-entrepreneurs et facilité les démarches de création ont permis au statut de séduire un large public.
De plus en plus de femmes attirées par l’auto-entrepreneuriat
Autre fait notable : le statut n’est pas tout à fait paritaire, avec 40% de femmes pour 60% d’hommes, mais présente une présence féminine significativement plus forte que dans l’entrepreneuriat classique (seulement 30% des créateurs et dirigeants de sociétés sont des femmes). Sans parler des sociétés technologiques… Seuls 28% des salariés du numériques sont des femmes et la proportion tombe même à 17% dans le secteur Tech. De quoi laisser deviner une représentation encore bien plus faible des femmes parmi les créateurs d’entreprises technologiques. Le statut d’auto-entrepreneur permet d’ailleurs à de jeunes femmes de se lancer : 56% des femmes qui demandent ce statut ont moins de 35 ans.
Sans surprise en revanche, les régions accueillant sur leur territoire les trois plus grandes villes françaises (Paris, Marseille et Lyon) sont en tête des créations d’auto-entreprises. La région Île-de-France est de loin la plus fertile en la matière, avec 35% des créations, devant Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui accueillent chacune 10% des créations. C’est peut-être là le prochain défi du statut : sortir de la sphère si ce n’est parisienne du moins urbaine pour véritablement se démocratiser.
[ad_2]
Yalayolo Magazine