[ad_1]
Dans le viseur de Drôle de Tech cette semaine, un scanner corporel domestique pour se sculpter un corps de rêve, la passionnante aventure de l’homme qui joue aux Lego avec des Tesla, la mécanique des avalanches mieux comprise grâce à Disney et un improbable smartphone qui en promet peut-être un peu trop. Go !
Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l’actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver… ou soupirer
Le pèse-personne qui vous déshabille
Les adeptes du culte du corps vont être ravis. Voici le premier scanner corporel domestique pensé pour suivre la progression du gain (ou la perte) de masse musculaire. Le Naked 3D se compose d’un pèse-personne rotatif et d’un miroir qui numérise le corps en 3D. La personne se tient, nue, devant le miroir sur la balance qui tourne lentement pendant la numérisation. Un avatar en 3D est ensuite transmis à une application sur smartphone avec à la clé des données et statistiques sur l’évolution du poids, le pourcentage de graisse, la masse musculaire, etc. De quoi mieux cibler ses entraînements pour se sculpter un corps de rêve. Quant à ceux qui s’interrogent sur la sécurité et la confidentialité du dispositif, le constructeur précise que le transfert et le stockage des données sont chiffrés et que le scanner ne prend pas d’images photographiques de la personne. Cette balance du futur doit sortir à l’automne à un tarif d’environ 1.200 euros.
La balance Naked 3D se compose d’un pèse-personne rotatif et d’un miroir qui scanne le corps de la personne en 3D. © Naked Labs
Le « Docteur Frankenstein des Tesla »
C’est l’histoire d’un homme qui voulait une Tesla mais n’avait pas envie de payer plus de 100.000 dollars pour un modèle neuf ou même 70.000 dollars pour un modèle d’occasion. C’est ainsi que Rich Benoit s’est lancé dans un projet un peu fou : se construire la « Tesla la moins chère du monde » à partir d’épaves. Tout d’abord, il a acheté une Tesla Model S inondée pour 14.000 dollars puis revendu ses moteurs électriques, les batteries et des éléments intérieurs pour la même somme. À ce stade, Rich avait donc remboursé son investissement.
Il a ensuite acquis une seconde Tesla Model S accidentée pour 14.500 dollars afin d’y récupérer les pièces dont il avait besoin pour reconstruire la première et revendre toutes celles qui étaient en bon état, y compris la caisse nue. En déduisant le prix des pièces revendues et en ajoutant le montant de celles qu’il lui a fallu acheter, la Tesla de Rich lui est revenue à 6.500 dollars.
Fort de cette expérience, ce bidouilleur visiblement inspiré a créé une chaîne YouTube et un groupe Facebook pour partager son expérience et aider les propriétaires de Tesla à réparer ou reconstruire eux-mêmes leur voiture. Ses vidéos permettent de découvrir les entrailles des Tesla comme jamais. Rich continue d’acheter des épaves de Tesla pour en récupérer les pièces dont il fait commerce.
Tesla a refusé de lui vendre des pièces détachées
Cette démarche pourrait paraître totalement banale s’il s’agissait d’une autre marque automobile. Sauf que, comme l’explique Rich dans le reportage vidéo réalisé par Motherboard, Tesla tient à garder la maîtrise sur la façon dont ses véhicules sont entretenus et réparés. Dans la vidéo ci-dessous, on assiste d’ailleurs à un coup de téléphone de Rich au service commercial de Tesla pour commander des pièces qui se solde par une fin de non-recevoir.
Une situation contre laquelle Rich Benoit s’insurge. Il estime que l’un des droits fondamentaux d’un consommateur est de pouvoir réparer un bien qu’il a acquis. Pour défendre sa « philosophie », Rich s’appuie sur une loi votée en 2012 par l’État du Massachusetts dans lequel il vit et qui instaure un droit à la réparation. Elle fait obligation aux concessions automobiles de vendre des pièces détachées aux revendeurs indépendants. Problème, Tesla n’a pas de concessions auprès desquelles on peut acheter des pièces détachées… Mais cette situation va forcément devoir évoluer car Tesla ne pourra pas continuer à verrouiller les choses ainsi alors que son parc installé va grandissant et que le marché de l’occasion se développe. En attendant, les amateurs de mécanique en général et de voitures électriques en particulier peuvent se régaler avec les vidéos de Rich.
Le site Motherboard est allé à la rencontre de Rich Benoit alias « Rich Rebuilds » qui s’est lancé dans une croisade pour le droit de pouvoir acheter des pièces de Tesla et les réparer soi-même. © Motherboard
Mieux comprendre les avalanches grâce à « La Reine des Neiges »
Prévoir une avalanche de neige est un exercice complexe qui fait intervenir de nombreux paramètres. « Lors d’une avalanche, la neige peut se comporter à la fois comme un solide et comme un fluide », explique Johan Gaume. Ce chercheur de l’École polytechnique fédérale de Lausanne a créé une simulation en 3D d’une avalanche de plaque qui permet d’observer dans le détail la mécanique de ce phénomène. Son travail vient de faire l’objet d’un article dans Nature Communications.
Pour élaborer cette modalisation 3D, Johan Gaume a travaillé aux États-Unis avec des mathématiciens de l’Ucla qui ont participé avec les ingénieurs Disney à la création de la neige pour le dessin animé « La Reine des Neiges ». Il a conçu un nouveau modèle de mécanique de la neige qui prend en compte le compactage, le durcissement mais aussi la fracturation. Avec cet outil, le chercheur de l’EPFL pense qu’il est possible d’améliorer les prévisions d’avalanche et la gestion des risques. Merci Olaf !
Par bien des aspects, la neige reste une matière mystérieuse dont les propriétés mécaniques ne sont pas totalement comprises. C’est ce que nous explique Johan Gaume. © EPFL
Turing HubblePhone : un improbable smartphone à 3 écrans
On ne cesse de déplorer le manque d’innovation des fabricants de smartphones qui n’ont rien trouvé de mieux que des encoches et la multiplication des capteurs photo pour nous appâter. Mais cette fois-ci nous voilà copieusement servis en matière d’originalité avec le HubblePhone de Turing. Concept très étonnant que celui de ce smartphone doté d’un écran Amoled Ultra HD 11,8 pouces flexible qui couvre de façon continue ses deux faces et d’un double écran 5,4 pouces monté sur un bras articulé qui permet de l’orienter de façon perpendiculaire à l’écran principal. Le reste de la fiche technique est tout aussi impressionnant : deux processeurs Snapdragon 855, deux batteries de 2.800 et 3.000 mAh, deux fois 512 Go de stockage et un capteur photo 60 mégapixels avec zoom 15x logé dans la partie arrondie où l’écran principal vient se replier vers la face arrière. Turing annonce un tarif de 2.749 euros et une sortie en 2020. Bien entendu, beaucoup de choses auront changé d’ici là, avec notamment l’arrivée des smartphones à écran pliable. Et il n’est pas certain que ce concept délirant soit toujours dans le coup, surtout à ce prix…
Un aperçu du HubblePhone dont le lien avec le célèbre télescope spatial ne saute pas aux yeux. © HubblePhone
[ad_2]
Yalayolo Magazine