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Le contre-espionnage français et le Quai d’Orsay étaient au courant des activités du cimentier Lafarge en Syrie, révèle le Journal du dimanche, documents à l’appui. Ces activités valent aujourd’hui à la filiale française du groupe franco-suisse Lafarge-Holcim d’être mise en examen pour financement d’une entreprise terroriste et complicité de crimes contre l’humanité, et à huit dirigeants d’être poursuivis à titre personnel.
Or, l’hebdomadaire dominical, dans son édition du 23 décembre 2018, affirme que « le groupe industriel a été encouragé à rester en Syrie par le contre-espionnage français » alors même que ce dernier, et le ministère des Affaires étrangères, ont fait « prévaloir devant la justice le scénario d’un dérapage non contrôlé ».
Pour preuve ? Des échanges d’emails entre Jean-Claude Veillard, le directeur de la sûreté de Lafarge, et des interlocuteurs à la DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure, responsable du contre-espionnage, de la lutte contre le terrorisme et de la protection du patrimoine économique.
« Dans un message, [un des agents issus du bureau appelé ‘groupe éco’ ndlr] demande carrément au cadre de Lafarge de confier à ses contacts en Syrie des missions de renseignement », révèle le JDD.
Selon le journal, cet agent aurait transmis une liste d’objectifs de surveillance, par où des djihadistes français seraient passés. L’industriel, de son côté, aurait révélé des informations sur plusieurs brigades de la région à la DGSI.
Enfin, un intermédiaire, Firas Tlass, homme d’affaires et opposant de Bachar El-Assad, aurait coordonné pour Lafarge la remise d’enveloppes d’argent liquide dans la région, affirme le JDD.
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