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Pour un séjour à Londres, préféreriez-vous un hôtel à tendance minimaliste, inspiré par une décoration très japonaise, ou vous laisseriez-vous tenter par un côté plus jet-set, plus exclusif et paillettes ?
Si vous hésitez, Nobu Hotel à Londres est l’endroit parfait pour passer un moment entre détente et divertissement, au cœur de Shoreditch, un des quartiers hype de la ville.
Nobuyuki Matsuhisa, l’American dream
Nobu Shoreditch, l’hôtel, est le fruit du parcours long et international de son propriétaire.
Nobuyuki Matsuhisa dit Nobu est né à Saitama au Japon. Après être sorti du collège et ayant perdu son père à l’âge de 6 ans, il commence à travailler au restaurant Matsue Sushi à Shinjuku.
Il y travaillera pendant sept ans et sera ensuite invité par un entrepreneur et client aux origines japonaises à ouvrir un restaurant japonais au Pérou.
En 1977, après être passé par Buenos Aires, ou encore l’Alaska, il se rend à Los Angeles et travaille dans les restaurants japonais « Mitsuwa » et « Oshou ». C’est en 1987 qu’il ouvre son propre restaurant « Matsuhisa » sur La Cienega Boulevard à Beverly Hills.
Le restaurant devient rapidement un lieu à la mode et est fréquenté par des stars de Hollywood, parmi lesquelles Robert De Niro, qui convainc Nobu d’ouvrir un restaurant dans le quartier new-yorkais de TriBeCa.
(Note aux Parisiens : c’est au Royal Monceau que vous profiterez du sublime cadre du restaurant Matsuhisa).
En août 1993, les deux comparses ouvrent en partenariat le restaurant NOBU. Le succès est au rendez-vous.
D’autres restaurants Nobu sont plus tard inaugurés à Milan, à Londres, en Grèce, à Dallas, à Tokyo, à Honolulu, à Moscou, à Dubaï, à Budapest et à Monte-Carlo.
Les cinéphiles apprécieront : l’amitié entre de De Niro et Nobu lui vaut un rôle dans le film de Martin Scorsese Casino en 1995, dans lequel le Japonais joue le rôle d’un entrepreneur fortuné, client du casino de De Niro.
Il tient aussi de petits rôles dans Austin Powers dans Goldmember, et dans Mémoires d’une Geisha, avec le rôle d’un artiste en kimono.
L’hôtel Nobu à Shoreditch
L’hôtel Nobu de Shoreditch, à Willow Street, on ne le rate pas.
Comme une piscine à débordement, l’ouvrage ne semble pas avoir d’extrémité.
Ses balcons semblent flotter sur le quartier de Shoreditch.
Poussez la porte d’entrée et retrouvez-vous dans le hall du premier NOBU européen. À l’image du chef, on remarque une architecture emprunte d’un mélange de japonais et d’ailleurs.
Dans le lobby, on peut voir des couleurs chaudes mais surtout un pan de mur spectaculaire réalisé à partir de tuiles, tomettes et carrelages.
Une collection de revêtements qui sort de l’ordinaire, détournée de son usage initial et provenant de France et d’Angleterre. Un twist qui fait la différence, dès l’entrée.
Les Londoniens de Studio Mica, architectes d’intérieur ont réalisé la décoration du lobby et des chambres.
Une volonté du maître des lieux, le chef japonais Nobu Matsuhisa, qui tient à mélanger les influences de son pays natal aux traditions des villes où il installe ses hôtels de luxe.
Ainsi, dans les chambres, on trouve du béton brut au plafond, du mobilier contemporain urbain, une salle de bain minimaliste avec des rappels au Japon sur les tapisseries, les murs en bois, les volets coulissants et même jusqu’aux papiers peints collés à l’intérieur des tiroirs…
Une ambiance générale très Shoreditch dans l’esprit et des détails japonais.
Le détail qui nous transporte : les chaussons japonais, qu’on croirait sortis d’un film de samouraïs !
Le restaurant Nobu : une expérience à vivre
Impossible d’aller dans un NOBU Hotel sans dîner Nobu !
Mais mieux vaut avoir une réservation ! Le manager des lieux nous confiait que tout était complet des semaines en avance, comme nous avons pu le constater.
(Le maître des lieux vous trouvera toujours une table au bar attenant, à défaut de pouvoir vous assurer une table dans la salle du restaurant, ou au comptoir, face aux cuisiniers).
À l’image de l’hôtel et de Nobuyuki Matsuhisa, le restaurant est encore un mélange de la culture anglaise et japonaise.
On retrouve les hits de Nobu, comme le tartare de thon au caviar, cabillaud black cod au miso, mais aussi des spécialités exclusives : filet de boeuf sauce aux truffes et yuzu et oignons croustillants et crabe royal à l’oursin et wasabi crémeux.
Le chou-fleur rôti au feu de bois avec salsa jalapeño est excellent.
Et si vous êtes amateur de poulet : je vous recommande le chicken toban-yaki, un délice cuit dans sa casserole brûlante.
Pour preuve de ce mélange de culture, il faut prendre pour témoin l’internationalement connu petit-déjeuner « à l’anglaise ».
Le bacon côtoie saucisses japonaises et champignons shiitakés.
Les pancakes sont au soba, accompagnés par une confiture au yuzu et myrtilles et les gaufres au matcha.
Pour le côté bien-être cher à Nobu Matsuhisa, une limonade de charbon végétal. Est-ce son secret de jouvence ?
Le groupe compte aujourd’hui trente-huit établissements dans le monde, dont six hôtels de luxe. Plusieurs nouvelles adresses sont à venir, sous l’impulsion de ce dynamique chef de 68 ans.
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