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Dégâts coûteux, manque à gagner important… la facture des « Gilets jaunes » s’alourdit encore avec cette fois les mesures financières concernant le chômage technique.
Dimanche, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a annoncé que près de 58.000 salariés ont été mis au chômage technique en raison des manifestations des « Gilets jaunes ». « C’est quatre millions d’heures de travail potentiellement perdues », a-t-elle expliqué sur BFMTV, se disant très « inquiète » par l’ampleur du phénomène qui « fragilise » l’emploi.
« Aujourd’hui, c’est clair qu’un certain nombre d’entreprises et donc d’emplois sont menacés », a ajouté Muriel Pénicaud.
Le commerce, la construction, l’industrie et l’artisanat sont les secteurs les plus concernés, 92% des salariés au chômage technique travaillent dans des PME spécialisées dans ces domaines.
Pour financer les indemnisations liées à ces procédures d’activités partielles (véritable nom du « chômage technique »), l’Etat a déjà engagé 32 millions d’euros.
Le dispositif de chômage technique prévoit une aide aux salariés qui connaissent une réduction de leur temps de travail. Concrètement, ils touchent alors une indemnité d’activité partielle versée par l’employeur. Celui-ci reçoit en contrepartie une allocation cofinancée par l’Etat et l’Unédic.
Depuis le 17 novembre et la première journée de mobilisation des « gilets jaunes », la facture du mouvement ne cesse de grossir.
Pour Muriel Pénicaud, « l’effet indirect est monstrueux ». « On le voit sur l’investissement étranger, sur la confiance à investir, il y a déjà des effets. C’est clair que c’est un effet négatif », a-t-elle ajouté.
De son côté, l’Insee a estimé l’impact du mouvement à 0,1 point de croissance pour le dernier trimestre de 2018.
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