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«Tous les matins, mes salariés me disent (en chinois) ‘Bonjour Patron’ lorsque que j’arrive au bureau». C’est l’une des fiertés quotidiennes de Kim Pen, entrepreneur français installé en Chine depuis onze ans et fondateur de Workshop. Au coeur de la nouvelle cité chinoise capitale de l’électronique, à Shenzhen, Kim Pen vient de lancer sa start-up spécialisée dans le prototypage de produits de haute technologie. A peine un an après son lancement, la société intéresse des clients sur tous les continents. Leur besoin est de tester un objet connecté avant la mise en production, et d’aller surtout plus vite qu’une éventuelle copie chinoise.
Les Chinois adoptent la même stratégie que les Américains : tuer les concurrents mais encore plus fort, pendant encore plus longtemps. C’est ce qu’a fait Didi Chuxing, le rival d’Uber», observe l’entrepreneur français.
A Shenzhen, ville nouvelle créée il y a 35 ans à partir d’un port de pêche pour y implanter les entreprises de l’électronique chinois, Kim Pen loue un espace de 1 300m2 pour environ 3 000 euros par mois. Il pense déjà doubler la superficie pour répondre à la demande. «La vitesse est à Shenzhen, toutes les usines sont autour de nous», s’enthousiasme le fondateur qui n’a pas pris le temps de finir le site de la société avant de lancer l’acitivité. Ses ingénieurs-assembleurs, formés au management local et aux tâches précises, Kim Pen les paye 650 euros par mois (charges comprises), «soit 600 euros environ dans la poche de l’employé».
Pour l’instant, les ingénieurs chinois sont certes formés à répéter une série de tâches. Mais d’ici à ce qu’ils deviennent «créatifs» comme les Français, il n’y a qu’un pas d’après Kim Pen.
Il est venu présenter sa start-up à Frenchweb à l’occasion d’une soirée de pitch organisée par Business France à Shenzhen.
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[tab title= « Workshop : les données clés »]
Fondateur : Kim Pen
Siège : Shenzhen, Guangdong
Effectifs : 53
Date de création: décembre 2015
CA: 300/ 400 000 dollars par mois
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Yalayolo Magazine