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Au Consumer Electronic Show de Las Vegas, la voiture autonome a encore illuminé plusieurs présentations de constructeurs et équipementiers. Valeo et Faurecia ont ainsi présenté leur habitacle du futur, rejoints également par le géant de l’électronique Samsung.
Tous tentent d’imaginer ce dont auront besoin les futurs passagers de ces voitures. Que feront-ils de l’espace disponible ou de leur temps libre alors qu’ils n’auront pas besoin d’être aussi attentifs qu’aujourd’hui ?
Lancé en octobre 2016, le projet Rouen Normandy Autonomous Lab apporte déjà des réponses et semble confirmer les anticipations de ces grands acteurs.
En démarrant des tests grandeur nature avec une centaine d’habitants de la métropole rouennaise, le programme a permis d’en savoir plus sur la manière dont les passagers s’imaginent à bord d’une voiture autonome.
Une centaine de personnes ont été transportées à ce jour sur deux des trois boucles qui desserviront à terme 17 arrêts sur 10 kilomètres.
« Quand on les interroge, on constate que les panélistes sont demandeurs de services à bord comme une connexion wifi ou un écran pour consulter les actualités locales. Ils veulent profiter du temps de trajet, même de quelques minutes« , révèle à Yalayolo Magazine France Frédéric Saffroy, coordinateur projet véhicule autonome, chez Transdev.
L’intérieur d’une des Renault Zoé a ainsi été légèrement modifié pour tester le ressenti des usagers avec un siège avant droit positionné dos à la route et tourné vers les passagers.
Dans un an, si vous vivez à Rouen ou si vous êtes de passage dans la ville de Gustave Flaubert, vous pourriez donc choisir de monter dans des Zoé de Renault plutôt que dans un bus ou dans le tramway pour vous déplacer.
« Le service sera intégré au réseau des transports en commun de la métropole de Rouen au début de l’année 2020, au prix d’un ticket de transport, de 1,70 euros, comme pour le bus et le tramway », explique à Yalayolo Magazine France Frédéric Saffroy, coordinateur projet véhicule autonome, chez Transdev.
Transdev, l’exploitant des lignes du réseau de transports en commun rouennais, prévoit de mettre à disposition des usagers — au même prix qu’un ticket de bus ou de tramway (1,70 euros) — quatre voitures électriques Zoé et une navette autonomes pour transporter les gens sur des parcours définis, avec 17 arrêts.
Intégrées au flux des voitures sur ces parcours, les voitures roulent au maximum à 30 km/h « alors que la plupart des expérimentations existantes se réalisent plutôt autour de 12 à 15 km/h », précise Frédéric Saffroy. Avec 3000 kilomètres au compteur, ces trajets permettent aux partenaires de recueillir énormément de données techniques quand il s’agira à terme de devoir ou non dépasser un cycliste, de s’insérer sur un rond point, etc.
A la différence de tests de taxis autonomes ou de voitures individuelles que peuvent faire Waymo, Uber, BMW ou Apple en Californie, le programme « Rouen Normandy Autonomous Lab » est un service public de mobilité à la demande. A ce titre, c’est une première en Europe selon les partenaires.
Dans le projet Rouen Normandy Autonomous Lab, l’opérateur de transport est partenaire avec Renault, la Caisse des Dépôts, Matmut et deux collectivités — la métropole Rouen Normandie et la région Normandie.
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Yalayolo Magazine