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Comme attendu, les députés britanniques ont largement rejeté mardi soir l’accord sur le Brexit négocié par la Première ministre Theresa May avec l’Union européenne (UE). Loin d’entraîner une débâcle sur les marchés financiers, les Bourses européennes ont accueilli sereinement la nouvelle, ce mercredi 16 janvier.
L’indice CAC 40 a ainsi ouvert en hausse sur la place de Paris, pour finir la journée avec un gain de 0,51%. Le DAX 30 s’affiche également en progression (+0,36%) à la Bourse de Francfort. A Londres, le marché n’a ouvert qu’en léger repli et l’indice FTSE 100 perd 0,47% à la clôture.
« On savait que le vote serait un échec, qu’il n’aboutirait pas », explique Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank. « L’inconnu portait sur l’ampleur de l’écart de votes. Le consensus était à 100 ».
Finalement, le camouflet a été bien plus important pour Theresa May, son accord ayant été rejeté par 432 voix contre 202. Mais pas suffisant pour déstabiliser les marchés.
Scénarios positifs en vue
« L’hypothèse que font derrière les opérateurs de marchés, c’est qu’il n’y aura pas de scénario binaire sur le Brexit, avec un hard Brexit par exemple. Mais il n’y a pas de certitude sur ce qu’il va se passer pour autant. On n’observe d’ailleurs pas une détente des marchés. C’est juste le statu quo. Cela ne veut pas dire que les marchés ne restent pas prêts à vendre », prévient Alexandre Baradez, chief market analyst en France pour la société financière IG.
Le rejet de l’accord au Parlement britannique laisse par ailleurs entrevoir des scénarios positifs, comme une extension de l’article 50 encadrant le retrait du pays de l’UE au-delà du 29 mars 2019, date de sortie officielle du Royaume-Uni. Un peu plus de temps serait alors accordé aux Britanniques pour négocier, entraînant « un maintien des règles commerciales et juridiques actuelles », souligne Christopher Dembik.
Mais le délai supplémentaire octroyé devrait être de courte durée, dans la mesure où les élections européennes arrivent fin mai 2019 et qu’il serait pour le moins étrange et incongru que de nouveaux députés britanniques soient élus à cette occasion.
D’autres hypothèses de nature à rassurer les marchés sont encore sur la table. « Il existe toujours l’espoir qu’il y ait un second référendum », souligne notamment Alexandre Baradez.
Loin de s’affoler, le cours de la livre sterling est remontée après le rejet de l’accord outre-Manche mardi soir.
« Plusieurs jours avant le vote, on voyait que la livre sterling n’était pas positionnée de manière défensive. Hier, elle s’affichait au-dessous des points bas de l’année dernière », note Alexandre Baradez.
L’inquiétude devrait être bien plus palpable sur les marchés en cas d’absence de report de la deadline du Brexit ou, pire, de sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord.
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