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Tous les indicateurs sont au vert chez le géant informatique français Capgemini, qui prévoit de continuer à améliorer ses performances en 2019, après un chiffre d’affaires 2018 en hausse, malgré une incertitude macroéconomique un peu plus importante.
« Il y a un gros appétit de technologies chez tous nos clients« , a expliqué jeudi à des journalistes le président-directeur général du groupe, Paul Hermelin, dans la foulée de la publication des résultats financiers pour 2018. « En dépit d’une économie probablement un petit peu moins dynamique, nous avons une forte demande venant des directeurs métiers (directeurs marketing, industriels) pour la digitalisation de l’économie« , a-t-il estimé. Quant aux directeurs informatiques, « ils démarrent l’année avec des budgets assez protégés, donc nous pensons que nous sommes capables de réaliser à nouveau une performance supérieure au marché« , a ajouté M. Hermelin.
Le groupe français, qui emploie aujourd’hui 211 300 personnes (+5,8% sur un an) a vu son chiffre d’affaires augmenter de 8,1% à 13,2 milliards d’euros en 2018 (à taux de change constants), et prévoit une croissance probablement ralentie mais toujours solide en 2019, dans une fourchette estimée entre +5,5 et +8%. Hors retraitements, le chiffre d’affaires 2018 a progressé de 5,4%. La marge opérationnelle a grimpé à 12,1% en 2018 (contre 11,9% en 2017) et le groupe prévoit une nouvelle progression lors de l’exercice en cours, entre « 12,3% et 12,6% ».
Le ralentissement actuel de l’économie chinoise n’inquiète pas beaucoup Paul Hermelin. Capgemini est faiblement exposé à la Chine, et uniquement via ses clients automobiles, a-t-il expliqué. En Allemagne, ou le secteur automobile « sera probablement un peu plus difficile« , la « dynamique en technologie l’emporte sur le ralentissement de l’automobile », estime-t-il.
Le risque macroéconomique existe bien pour Capgemini, comme le montre la fourchette retenue pour la prévision de croissance des ventes, nettement plus large que l’année dernière. Mais « même dans l’hypothèse basse (+5,5%), nous pensons être capables d’augmenter notre rentabilité« , a souligné M. Hermelin.
L’Amérique du Nord en pointe
D’un point de vue géographique, la progression de la marge opérationnelle « a été principalement tirée en 2018 par l’augmentation de la profitabilité en Europe continentale et dans la région Asie-Pacifique et Amérique latine, » a indiqué Capgemini. Mais l’Amérique du Nord (32% du chiffre d’affaires du groupe) reste la région reine pour la rentabilité et la croissance du chiffre d’affaires, avec un taux de marge opérationnelle stable à 13,6% et des ventes en hausse de 14,4% à taux de change constants.
En France (22% du chiffre d’affaires), les ventes ont augmenté de 6,4%, tandis que le taux de marge opérationnelle s’est fixé à 11,1%. Du point de vue des métiers, le conseil, encore peu important en volume (6% du chiffre d’affaires du groupe), enregistre une progression en flèche de 37,4% à taux de change constants, grâce aux acquisitions dans ce domaine, « mais également à une activité soutenue dans ses principales géographies« .
La transformation numérique des entreprises tire la demande de conseil, en particulier dans « les services financiers, de l’industrie et celui de la distribution« , selon Capgemini. A l’inverse, le secteur de l’infogérance (gestion de capacités informatiques pour le compte de tiers, 15% du chiffre d’affaires du groupe) enregistre un recul de 4,2% du chiffre d’affaires à taux de change constants.
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Yalayolo Magazine