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Le mercredi 28 novembre dernier, la ville de Grasse, réputée pour son savoir-faire et son expertise d’excellence dans le domaine de la parfumerie mondiale vient finalement s’ajouter à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par un comité spécialisé de l’Unesco. Une date marquante pour l’histoire de la parfumerie française et tant attendue après une dizaine d’années d’efforts. Pour pouvoir mieux préserver ses champs de tubéreuses ou de jasmins, la ville comptait d’ailleurs sur cette inscription, considérée comme un véritable coup de pouce pour atteindre son objectif. Aujourd’hui chose faite !
Pour la validation de cette inscription à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, un comité spécialisé, réuni à Port Louis, sur l’Ile Maurice s’est concentré sur trois aspects différents. Il s’agit de la culture de la plante à parfum, de la connaissance des matières premières et la transformation de ces dernières et enfin l’art de composer le parfum.
Il est à noter que chaque année, depuis 2003, le comité intergouvernemental de l’Unesco se réunit dans le but de délivrer un label international pour protéger les pratiques et le savoir-faire transmis de génération en génération au sein d’une communauté.
Les parfums de Grasse ont donc finalement réussi à figurer sur cette liste pour s’ajouter aux diverses traditions liées à la musique, la danse, la gastronomie… C’est après une procédure de labellisation débutée il y a plus d’une décennie que les parfums de Grasses ont pu officiellement intégrer la liste.
Cette inscription va d’ailleurs permettre aux pays de Grasse d’entamer une nouvelle ère. Mais on peut également considérer cette inscription comme une récompense pour ces années d’attente et de travail de haute qualité. Il est à rappeler que le pôle parfum de Grasse a considérablement participé au succès des parfums de la marque Chanel, mais il se charge déjà aussi des futurs parfums de maisons de parfumerie de renom telles que Louis Vuitton ou Dior. Mais c’est aussi une récompense marquante pour les horticulteurs qui cultivent toutes ces plantes à parfums. Tous ceux qui travaillent dans le domaine ont donc participé à la notoriété mondiale de la parfumerie française. Allant de ceux qui se chargent de la cueillette, passant par ceux qui s’occupent de la culture jusqu’aux producteurs de ces flacons de parfums exceptionnels.
La ville de Grasse, le berceau de la parfumerie, disposait autrefois d’une forte concentration de tanneries. On se servait donc des matières premières florales afin de dissimuler les odeurs émises par les peaux. C’est à partir de ce moment que la ville a commencé à concevoir le gant parfumé, qui est d’ailleurs devenu tendance à la cour de France par Catherine de Médicis. Au fil du temps, la ville a donc avancé petit à petit vers le succès.
Mais avec le temps, le monde de la parfumerie présente une rude concurrence internationale. Et la montée des matières premières de synthèse a également fragilisé l’univers de la parfumerie. De plus, une soixantaine de firmes spécialisées se sont installées sur le territoire de Grasse. Sans oublier que la pression foncière dans la ville limite aussi la culture des plantes.
Mais avec cette classification, la ville a de fortes chances de retrouver sa renommée mondiale et de booster sa visibilité au niveau international. En outre, l’attribution de ce label devrait favoriser la protection du patrimoine naturel local, notamment les champs de roses, de mimosa, de jasmins, de lavandes et toutes autres plantes parfumées. Mais elle devra aussi favoriser des métiers et des compétences liées à la production de matières premières, à leur transformation et à la fabrication artistique de parfums d’exception. D’ailleurs, de nouveaux projets sont déjà en vue tels que le tracé d’itinéraires de découvertes : Chemins parfumés. Ce classement de l’Unesco va certainement attirer les touristes issus des quatre coins du monde !
Océane
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