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Il y aura 8 milliards d’assistants vocaux dans le monde d’ici 2023 et Apple entend bien profiter de cette manne financière et technologique. Le Hic ? La firme de Cupertino accuse déjà un retard conséquent sur ce marché face aux leaders du secteur que sont Amazon et Google. Pour changer la donne et ainsi permettre à Siri de jouer un jour dans la même cour qu’Alexa et Google Assistant, la marque à la pomme a racheté la start-up californienne PullString, spécialisée dans les interfaces vocales, selon des sources du dossier citées par Axios.
L’acquisition n’a pas été confirmée par les deux entreprises. Néanmoins, le montant de l’opération serait d’environ 30 millions de dollars, auxquels s’ajouteraient 10 millions de dollars de gains potentiels pour l’état-major de la jeune pousse. Il s’agirait d’une belle affaire pour Apple dans la mesure où PullString, qui a levé près de 45 millions de dollars au total entre 2011 et 2016, était valorisé à hauteur de 160 millions de dollars lors de son dernière tour de table il y a presque trois ans.
Amazon, leader absolu du marché des enceintes connectées
Fondée en 2011 par Matin Reddy, Oren Jacob et Renee Adams, un groupe d’anciens dirigeants de Pixar, PullString, anciennement ToyTalk, a bâti sa notoriété en concevant des applications vocales pour des jouets interactifs. La société s’est notamment distinguée en injectant sa technologie dans les poupées à commande vocale «Hello Barbie» de Mattel en 2015. A l’époque, ce produit déclenché une vive polémique car le logiciel de reconnaissance vocale développé par PullString offrait la possibilité à Mattel d’enregistrer les sons émis par les enfants, et donc d’une certaine manière de les mettre sur écoute. Une opportunité qui n’a pas été du goût du FBI qui avait estimé que ces poupées constituaient une intrusion dangereuse dans la vie privée des enfants.
Après l’échec commercial qui s’en était suivi, la société basée à San Francisco avait changé d’identité et de cap en s’intéressant au marché des enceintes intelligentes porté par Amazon Echo et Google Home. Marché sur lequel tente de se positionner Apple avec son enceinte HomePod lancée l’an passé. Cependant, cette dernière peine à s’imposer dans les foyers américains et internationaux. Selon le cabinet Consumer Intelligence Research Partners, Amazon Echo domine largement le marché américain avec 70% des ventes, devant Google Home (24%) et HomePod (6%). Dans ce contexte, Apple n’a d’autre choix que de muscler son assistant vocal intelligent Siri pour le faire rivaliser avec Alexa, présent aujourd’hui dans 100 millions d’objets connectés selon Amazon. Le rachat de PullString doit ainsi permettre à la firme de Tim Cook de combler une partie de son retard technologique sur les interfaces vocales pour à terme nourrir de fortes ambitions sur le marché des assistants vocaux.
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