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La firme aux grandes oreilles veut mettre en place une nouvelle offre moins chère, mais avec publicité.
Lorsque Disney+ avait annoncé la création d’un nouvel abonnement moins cher financé par la publicité, la plateforme s’était gardée de préciser les détails de son plan. Selon les informations rapportées par Variety et le Wall Street Journal, il s’agira pourtant d’une offre ultra compétitive, qui ne devrait pas noyer les spectateurs sous les réclames.
Pas d’alcool ni de politique
Malgré l’arrivée de Star et son catalogue plus mature, Disney+ est une plateforme familiale, et semble vouloir le rester. La firme a déjà fait savoir qu’elle ne diffuserait aucune publicité pour de l’alcool ou de la politique au lancement de sa nouvelle offre. Sans surprise, elle ne permettra pas non plus à la concurrence comme Netflix ou Prime Video de s’offrir du temps de cerveau disponible. À noter également que le service de streaming devrait rester prudent quant à la question de la publicité chez les plus jeunes. Les profils d’enfants resteront exempts de publicité, peu importe l’abonnement choisi.
L’information n’a pas encore été confirmée, mais la plateforme pourrait plus généralement décider de ne pas diffuser de publicité sur des contenus destinés aux enfants, même si ces derniers sont diffusés sur un profil adulte. Reste à voir comment la firme décidera de placer le curseur.
Autre bonne nouvelle pour les spectateurs, Disney+ aurait prévu de limiter les réclames au strict minimum, à raison de seulement quatre minutes par heure de visionnage. Une décision qui placerait la plateforme derrière Peacock ou NBC, les deux plateformes diffusant environ cinq minutes de publicité par heure. De son côté, Hulu, qui appartient aussi à Disney+ fait figure de mauvais élève, avec neuf à douze annonces par heure. On ignore en revanche combien coûtera le nouvel abonnement proposé par l’entreprise, qui facture son service de base à 8,99€ par mois.
La SVOD se rapproche de la télévision
L’idée de Disney+ de proposer une offre moins chère financée par la publicité n’est pas nouvelle. Avec la multiplication des offres de SVOD, les plateformes peinent à rester compétitives en misant uniquement sur la rente de mensuelle de leurs abonnés. Netflix a déjà confirmé un trimestre en berne début 2022, et il semblerait que la situation se généralise.
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