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Accusé de ne pas avoir pris position contre la loi ouvertement homophobe « Don’t say gay », Disney a dû présenter des excuses publiques
Depuis déjà plusieurs semaines, l’État de Floride est en passe d’adopter une loi ouvertement homophobe. Surnommé “Don’t Say Gay”, le texte prévoit d’interdire le simple fait d’évoquer à l’école les questions d’homosexualité, d’identité de genre et d’orientation sexuelle. Un texte qui passe mal chez les défenseurs des droits LGBT+, et qui a suscité de vives réactions chez les grandes entreprises présentes sur place.
Disney la joue discret sur la question gay
Alors que Joe Biden lui-même s’était prononcé contre le projet de loi, Disney a de son côté, préféré jouer la carte de la discrétion. Chose que beaucoup lui ont reprochée. Il faut dire que le géant américain est bien implanté en Floride. À Orlando, le parc Disney World emploie des milliers de personnes, et participe activement à l’économie locale. Si le débat ne la concerne pas directement, l’entreprise a donc un rôle un jouer.
Surtout que Disney a fait un peu plus que simplement laisser passer : en réalité, la firme finançait certains des principaux sponsors de la proposition de loi. Dans un premier mail interne largement critiqué, elle expliquait ainsi “soutenir la communauté LGBT”, mais ne pas vouloir retirer ses financements. Une prise de position pour le moins ambiguë, qui a soulevé de nombreuses critiques internes, du côté des employés et de certains scénaristes comme Dana Terrace, connue pour avoir créé la série The Owl House sur Disney Chanel, mais aussi pour son travail sur Gravity Falls et DuckTales.
Bob Chapeck prend enfin position
Acculée par les critiques, l’entreprise n’a pas eu d’autre choix que de prendre position. Le PDG Bob Chapek a ainsi reconnu lors d’une conférence de presse que si la position de Disney avait toujours été “bien intentionnée”, elle ne suffisait plus. Il a également assuré que Disney était opposé “depuis le départ” à ce projet, mais qu’il avait préféré ne pas prendre de position officielle, laissant aux politiques le soin de traiter ce genre de questions.
Cette fois, Disney semble donc bien décidé à changer son fusil d’épaule. Bob Chapek a indiqué qu’il avait personnellement appelé le gouverneur de l’État de Floride pour évoquer le sujet, et que l’entreprise aurait d’ores et déjà signé une déclaration commune contre la loi Don’t Say Gay.
Il faut bien évoluer avec son temps
Il faut dire que l’enjeu est de taille pour Disney. L’entreprise n’a jamais ouvertement présenté de personnages LGBT+ dans ses films d’animation. Seule (petite) exception, un court-métrage diffusé sur la plateforme Disney+ baptisé Out, et qui interroge sur le coming-out d’un jeune homme pas encore très à l’aise à l’idée de révéler son homosexualité à ses parents. Signé par la filiale SparkShorts, déjà à l’origine de Toy Story, Là-Haut, Rebelle ou encore Monstres & Cie, la création fait pourtant figure d’exception.
Qu’il s’agisse de La Reine des Neiges ou de Luca, Disney s’est toujours montré très frileux à l’idée d’évoquer l’homosexualité dans ses films, ce qui lui a valu de nombreuses critiques. Les dernières en date concernent d’ailleurs Alerte Rouge, le dernier film des studios aux grandes oreilles. Dans une lettre ouverte, plusieurs employés de l’entreprise auraient ainsi accusé Disney de censurer “presque tous les moments d’affection gay (…) malgré les protestations des équipes créatives et des dirigeants de Pixar”.
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