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C’est tros siècles d’histoire qui nous contemplent avec cet hôtel pas comme les autres, situé en plein centre de Strasbourg. Une première façade extérieure avec ses colonnes de pierre classée du 19ème se dresse devant nous sans aucun signe distinctif. Seul un médaillon sculpté au haut du mur semble indiquer un palais de justice. Puis un ancien passage de cocher transformé en sas vitré permet d’accéder à l’hôtel. Véritable trait d’union et de dialogue entre la ville et l’établissement. Bienvenue à l’hôtel Léonor. Revue de détails avec Katya Pellegrino
Un lobby conçu comme un espace de vie
Dès le sas franchi, un immense lobby habillé d’arches vitrées sur 4 m de hauteur encadrent une perspective clôturée par une seconde façade classée du 18ème qui nous fait face de l’autre côté d’une cours intérieure végétalisée de 500 m².
L’illusion de la continuité entre intérieur/extérieur est renforcée par le dallage du sol, composé d’anciens pavés ou galets retaillés pour la circonstance.
Sur la gauche du lobby, une enfilade d’espaces à l’aspect industriel avec plafond noir brut, débute par un bar et son immense comptoir en bois joliment sculpté où des tabourets attendent avec une impatience immobile l’hôte.
Ici on vit l’hôtel comme un appel d’air, un décloisonnement, un luxe hybride où tout un chacun peut s’approprier l’espace.
Bar, brasserie et restaurant ancrés dans une modernité chaleureuse
Le bar se prolonge d’une sorte de brasserie ouverte chaleureuse.
L’œil est ensuite happé par les jeux d’assises aux différentes hauteurs et aux matières diverses qui distillent une ambiance cosy et chaleureuse, rehaussée par les grandes baies vitrées donnant sur le jardin, véritable puit de lumière naturelle.
Des suspensions en verre de couleur rajoutent un éclat particulier le soir venu.
Des tapis jetés ci et là supportent des tables au plateau en marbre noir veiné de blanc. De grands fauteuils en peau, nubuck ou laine accueillent pour un cocktail ou un apéritif dînatoire.
Le tout sous le regard bienveillant d’un poêle Kachelofe en faïence qui renvoie à la tradition locale. Ce frottement entre les époques ouvre un dialogue fertile. Ici le grès et le bois des Vosges ramènent à cette terre.
Enfin le restaurant apparaît. Autre lieu, style différent. Il projette un aspect apaisant avec son faux plafond en bois vanille et son médaillon sculpté. De longues banquettes en velours gris souris et gris perlé courent le long des fenêtres . En écho des tables sobres à plateau blanc et chaises cannelées, dressent leurs silhouettes tranquilles.
Leur font face quelques tables basses accompagnées de canapé de style suédois et chaises en cuir fauve complètant cet espace lumineux.
Une carte simple et goûteuse
C’est Nicolas Stamm et Serge Schaal, chefs de la « Fourchette des Ducs » à Obernai qui signent ici une carte intitulée « Anytime », exécutée avec brio par le duo Axelle et Mathias Stelter. Il permet à tout un chacun de grignoter entre 12h et 22 h. Soit pour le déjeuner, avec des suggestions du jour, un tea time avec des pâtisseries du chef Mattiheu Bray ou le dîner.
A côté des incontournable, on découvre une des signatures des chefs avec les cuisses de grenouille en persillade, le tartare de truite saumonée, émulsion de Bibeleskaes ou le foie gras spéculos et Berawecka. Pour ce soir nous dégusterons une sublime côte de bœuf du Simmerthal avec sa purée et ses petites pommes de terre et un turbot sauvage snacké ! Un régal.
Des chambres contemporaines et réconfortantes
Les 116 chambres reflètent l’esprit de Jean-Philippe Nuel qui a réalisé ici un travail remarquable.
Couleurs sable, bois blond, simplicité moderne des méridiennes, papier peint aux couleurs lissées enveloppent d’une douceur apaisante ces bulles de bonheur. Un intérieur cocon où il fait bon se réfugier la nuit venue.
Un peu d’histoire
A ses origines, l’hôtel était la demeure du Maréchal Léonor Marie du Maine du Bourg (1655-1739), gouverneur général d’Alsace puis Maréchal de France. Elle devint un haut lieu strasbourgeois et sa façade historique préservée de 1732, est toujours présente au fond du patio. En 1789 elle devint le Tribunal de Strasbourg puis en 1823 le Palais de Justice de la ville et enfin à partir de 1897 un commissariat de police qui restera jusqu’en 2009 après avoir lancé un appel d’offre pour redonner une autre dimension et vie à l’édifice.
Mon avis :
Un hôtel bien placé, avec un concept différent, un luxe plus ouvert et libre où l’on se sent bien.
Univers chaleureux où l’on passe un bon moment. Chambres lumineuses, très confortables et très bien agencées et décorées par l’architecte Jean-Philippe Nuel.. La restauration est créative et goûteuse.
De Paris très facile d’accès en moins de 2h en train.
A faire à Strasbourg et alentours :
Aller dîner chez Yvonne, une institution et un restaurant “Winstub” traditionnel de l’Alsace,resté dans son jus, avec des plats typiques du coin (jambonneau, boudin noir, quenelles de foie, choucroute, tête de veau…
10 Rue du Sanglier, 67000 Strasbourg
T° : +33 3 88 32 84 15
IL y a de jolies choses à voir dans la ville et notamment la Cathédrale de Notre Dame, le quartier de la Petite France, déambuler dans les ruelles typiques de la ville, la place Gutenberg du célèbre imprimeur, le Carré d(Or non loin de la cathédrale avec les noms typiques des rues (rues des Orfèvres, du Chaudron, du Sanglier, et du Temple Neuf) visiter le barrage de Vauban.
Puis sortir de la ville et aller découvrir les petits villages d’Obernai et Molsheim qui se situent à une trentaine de km de Strasbourg.
Typiquement alsaciens, ils exhibent de jolies ruelles et maisons en colombages et pour Obernai est également cernée partiellement de remparts
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