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Ici, on l’appelle « la salle d’attente de Dieu ». Peut-être parce que ce jardin fantastique, baigné d’une divine lumière toute l’année, est un miracle en soi !
Palm Springs offre une vision de ce que pourrait être le paradis, avec ses maisons témoins aux lignes épurées, ses jardins d’Éden au gazon parfait, d’où s’élèvent jusqu’aux cieux des palmiers. Brisons le silence, et découvrons une destination interlope.
Comme des anges veillant sur cette vallée sacrée, les nuages s’accrochent aux sommets dentelés des montagnes, déversant au petit matin, une rosée sur les jardins de Palm Springs. Saupoudré d’une neige presque éternelle, le mont San Jacinto, accessible par son « télé-féérique », offre une vue vertigineuse sur cette ville américaine d’à peine plus de 50 000 habitants.
Sur cette plaine qui s’étend du désert de Sonora au sud de la Californie, foulée jadis par les indiens Cahuilla, la vie est douce, et sans agitation. Les routes et les grandes avenues dessinées au cordeau se croisent en angle parfait. Idéales pour les vieilles décapotables américaines dont les pneus Pirelli noir et blanc écrasent à faible allure le bitume brûlant d’un soleil alors au zénith.
Pourquoi donc se presser ? L’heure n’est pas venue, et Dieu saura bien attendre la fin d’une partie de golf. Cette ville de villégiature pour riches retraités américains compte plus de 120 terrains de golf. Si l’on réfléchit aux moyens d’économiser de l’eau, on continue sans complexes à remplir les piscines, cultiver les jardins et arroser les pelouses vertes des greens.
Un gigantesque aquifère subvient aux besoins de la dizaine de villes de la vallée de Coachella. Même si l’on commence à puiser dans les eaux du fleuve Colorado pour le maintenir à niveau, on estime à 500 millions de litres cet aquifère. De quoi assurer la quiétude des âmes déambulant avec leurs voiturettes de golf.
Des sources d’eau chaude faisaient le délice des Indiens comme des explorateurs mexicains. José Maria Estudillo, l’un d’eux, consigna dans ses rapports à la couronne d’Espagne en 1821, la présence « d’Agua Caliente ».
Aujourd’hui encore, ces sources font le bien-être des voyageurs. Des complexes hôteliers proposent des parcours dans des piscines naturelles, et pour certains les maillots de bain sont optionnels.
Sur cette vallée souffle le chaud et peu le froid. Dès le début du XXIème, elle devient un lieu de villégiature à la mode. Déjà en 1906, le chroniqueur de voyages et naturaliste George Wharton James décrit Palm Springs comme ayant de « grands charmes et attraits ».
Outre son climat favorable, l’énergie tellurique de la faille de San Andreas toute proche, attire des populations éprises de liberté, et d’une vie simple proche de la nature. Déjà au début du siècle, une communauté naturiste s’installa, et fut rejointe par les hippies, mais aussi par d’autres communautés comme les personnes LGBT qui représentent aujourd’hui plus de 30% de la population.
Le festival de Coachella n’a plus sa réputation à faire. C’est le rendez-vous annuel des amateurs de musiques, et cette année Aya Nakamura s’y produira. Extravagance, expérience et tolérance sont les maîtres-mots à Coachella.
Que peut-on venir chercher sur cette terre aride ? L’histoire de Palm Springs montre qu’ici un grand nombre d’artistes, d’écrivains, de cinéastes, d’architectes et autres, ont trouvé un espace d’inspirations diverses, laissant place à la créativité, la méditation et la spiritualité. Sur cette feuille blanche irradiée par le soleil divin, se sont dessinées des courbes, pures et complexes à la fois, pour faire naître une ville où il y fait bon vivre.
« On ira tous au paradis », ou du moins à Palm Springs. C’est d’ailleurs le choix de nombreuses célébrités, comme notre idole des jeunes : Michel Polnareff.
DES COURBES PURES ET COMPLEXES
La cité-dortoir des stars hollywoodiennes d’après-guerre a bien failli perdre son charme suranné, empreinte d’architectes avant-gardistes adeptes du minimalisme. Ce style architectural fut baptisé le « modernisme du désert ».
A deux heures de Los Angeles, et pourvue d’un aéroport, la tranquille ville va connaître dans les années 1990 un bouleversement, avec la construction de nombreux motels, aires de jeu des « Spring Beakers ».
L’hôtel Saguaro en est l’exemple même, et encore aujourd’hui, les plus belles « party » de Palm Springs y sont organisées. Dans un huis-clos réservé à des centaines de participants, les balcons des chambres donnent tous sur les piscines et jardins intérieurs, et les Dj font monter le son, les « bucklets » de mixtures d’alcools se partagent, et l’ivresse gagne le public, dans une communion jusqu’au bout de la nuit. Des hôtels pour dormir ? Pas tout à fait.
Il règne ici un sentiment de détachement à l’égard du monde, l’existence semble s’étirer paisiblement car demain sera un éternel jour de ciel bleu. La fête et le lâcher prise sont encore aujourd’hui une quête à Palm Springs.
L’hôtel El Mirador est aussi iconique de ces années 1927-28, comme lieu de loisirs et de plaisirs pour les vedettes de l’époque. Il connaîtra l’effervescence hollywoodienne avec la venue de Charlie Chaplin, Gary Cooper, Clark Gable, Greta Garbo… et de bien d’autres encore.
Les stars étaient tenues contractuellement par les maisons de production de ne pas s’éloigner des plateaux de tournage d’Hollywood à plus de deux heures. Palm Springs fut ainsi toute choisie comme station balnéaire en vogue.
Norma Jean Baker a 22 ans. Johnny Hyde de l’agence William Morris la repère. Marilyn Monroe est révélée. Elle sera séduite par les cocktails et la fréquentation de toutes ces célébrités. Liz Taylor se fera bâtir une hacienda, et Cary Grant trouvera refuge avec ses amants à Las Palomas, une bâtisse d’inspiration coloniale espagnole. Bientôt, cet éclectisme architectural sera éclipsé par de jeunes talents venus d’Europe, et qui y installeront une nouvelle esthétique débarrassée de toute fioriture.
Disciple de Le Corbusier, Albert Frey se fera un nom, et signera un grand nombre de réalisations architecturales. Baignés par l’optimisme du rêve américain, inspirés par le Bauhaus et le modernisme européen de l’entre-deux guerre : innovation, rationalité, luminosité et fonctionnalité sont des éléments clés qui se retrouvent dans les maisons de plain-pied, dont les toits sont des vagues, et dont les baies vitrées laissent pénétrer la lumière tout en s’ouvrant sur la nature du désert, source d’inspiration.
D’autres noms comme Robert Alexander, Frank Lloyd Wright, A. Quincy Jonesou, Hugh M. Kaptur signent des maisons aussi célèbres pour leurs habitantsx que pour leur style unique. Comme à Hollywood, le trottoir devant le futur Palm Springs Art Museum – Architecture and Design Center a son Walk of Fame. Sauf que ses étoiles de granit bordeaux portent les noms de tous les architectes spécialistes de ce Desert Modernism, ceux qui ont fait de cette cité de soleil et de sable une intention radicale de triangles, de parallélépipèdes et de courbes.
Pour en savoir plus, Kurt Cyr organise des tours de ville à bord de sa Chrysler 7 places, et vous raconte des anecdotes surprenantes sur l’effervescence de cette ère architecturale et des célébrités contemporaines de ce mouvement.
LOVING YOU, LOVING ME
Palm Springs est en bout de route. La mythique 66 n’est pas bien loin. Elle est l’étape de plus, et peut-être la dernière d’un circuit dans le sud californien. Si proche de Los Angeles, Palm Springs attire des voyageurs du monde entier pour emprunter ses sentiers de randonnée, et se baigner dans les oasis aux eaux chaudes de Palm Canyon, Andreas Canyon et Murray Canyon. On y observe des oiseaux, et les plus chanceux y croiseront peut-être la route d’un mouflon, du cerf à queue noire et des lézards. A bord de Jeep rouges, il est possible de se rendre au cœur du désert, et de comprendre la géologie de la région.
Le parc de Joshua Tree est aussi l’une des raisons qui font traverser la vallée, pour ensuite rouler sur son unique route et serpenter à travers des paysages fabuleux, à perte de vue, pour enfin s’arrêter dans un jardin d’épineux, de cailloux et de cactus. L’endroit est surréaliste, on s’y prend en photo, on y danse et on s’imagine un temps, où les Indiens imploraient les eaux du ciel de tomber, dans des chants chamaniques.
Ce décor naturel est aussi idéal pour s’unir devant l’immensité. Il ne fait aucun doute que cette destination est le rendez-vous des âmes qui s’aiment. Michelle Garibay est wedding Planner à Palm Springs, et elle nous confie que la destination est idéale et choisie par de plus en plus de couples venant de l’étranger pour se marier en solo, ou avec familles et amis. Son agenda est bien rempli. Son agence peut être un partenaire idéal pour trouver les fournisseurs, et les lieux pour ce moment unique « made in America ».
A bord d’une Thunderbird, dans des fauteuils de cuir rouge, on prend la pause, on séduit et l’on se prend pour une star des années 1960.
Lèvres rouge carmin, chemisier en popeline transparent, on fait l’amour avec l’objectif. C’est le rêve californien ! Se faire découvrir, et rejoindre les stars du firmament.
A Palm Springs, on s’aime. Nuits d’ivresse dans les bars branchés, soirées délurées et privées, où le champagne coule à flot, on s’aime aussi dans les motels, pour une heure, une nuit ou pour la vie.
Les passions naissent aussi, et l’on y dit « oui ».
INFORMATIONS PRATIQUES :
Mieux vendre :
Visit’California et Greater Palm Springs Convention & Visitors Bureau est l’organisme réunissant la majorité des professionnels locaux du tourisme, pour renforcer l’image de la destination. Assistée en France par MN’Organisation, Murielle Nouchy et son équipe répondent aux besoins des professionnels désireux de mieux vendre la destination.
Y voler :
United Airlines dessert la France depuis plus de 30 ans. Outre le nouveau vol quotidien saisonnier sans escale entre Nice et New York/Newark qui sera lancé le 3 mai 2020, United propose des vols quotidiens toute l’année entre Paris Charles De Gaulle et New York/Newark, Washington/Dulles, Chicago et San Francisco. Tous les horaires des vols sont aménagés de façon à pouvoir être connectés aux hubs américains de United et à son vaste réseau de vols en correspondance à travers l’Amérique. Palm Springs est desservie plusieurs fois par jour depuis San Francisco.
Se loger :
Il existe un grand nombre d’hôtels à Palm Springs, et une grande diversité. A commencer par les immenses Resorts et leurs terrains de golf accueillant toute l’année des compétitions, des conventions et congrès, tel le Hyatt Regency Indian Wells Resort & Spa qui accueillera cette année plus de 600 agents de voyage français, membres du Cediv. C’est un hôtel à l’américaine de 530 chambres spacieuses, avec 31 salles de réunion ultramodernes, et une oasis avec son lagon et des toboggans. Il est posé dans un cadre verdoyant de 45 hectares, ce qui lui offre beaucoup de fraîcheur. Petit bémol, on y marche beaucoup, et le petit-déjeuner non inclus se prend dans un espace peu convivial, avec une carte sans grand choix.
Plus de luxe ? Le Ritz Carlton à Rancho Mirage, à la vue imprenable est fréquenté par les plus riches, et offre donc une grande confidentialité. Son luxe n’est pas tapageur, et son restaurant n’a pas la signature d’un grand chef. Les Français préfèreront certainement des hôtels plus confidentiels, avec plus de charme, voire dont l’histoire et l’architecture racontent une histoire.
Le ACE Hôtelest dans le classement des plus branchés, et même si son lobby est un peu sombre, les chambres sont charmantes, avec des matériaux nobles. On aime aussi son restaurant dans un style « dinner », même si l’addition est un peu corsée, mais bon, elle est tendance, surtout avec ses plats vegan. Son spa et son « swim-club » sont des atouts. Deux ouvertures sont annoncées pour 2020, avec l’Andaz Palm Springs de 150 chambres et 13 suites, ainsi que le Welwood Hotel dans l’ancien Ivy Palm Resort, qui promet d’être aussi iconique que son prédécesseur. Kimpton groupe, déjà propriétaire de nombreux
Motel6 Downtown Palm Springs, est le bon plan à deux pas du ACE Hôtel, avec des chambres à partir de 65$, et une piscine intérieure. Un peu hors du temps, mais n’est-ce pas ce que l’on vient chercher ici, surtout à ce petit prix.
LE SAGUARO : MOTEL ACIDULÉ
Il a traversé le temps, et a su se renouveler en adoptant un concept et des couleurs acidulées. Fréquenté par une clientèle branchée de tous âges, il laisse croire qu’il est The Place to Be.
Bien qu’original et de tarifs peu élevés hors saisons, il n’en reste pas moins un motel dont l’accès aux chambres se fait par l’extérieur. Simplement aménagées, de la couleur pour un mobilier en aluminium, les chambres donnent toutes sur l’intérieur et ses piscines. Cet hôtel à « loyer » modéré (HLM) reste une curiosité, aux peintures bien pensées, sur un fond de palmiers et de montagnes. Une note positive pour la carte du petit-déjeuner, avec des tartines d’avocat et son œuf poché, son yaourt-granola et fruits rouges, et les nombreux cafés.
Un reportage de Pascal Falcone
Photographe : Alice Boursin
Models : Ashley Powell – Q Management LA – Frank Ryan Mc Hugh
Stylism : Robe de mariée Elodie Courtat – Bijoux Les Georgettes – Morgan – Gémo – One Step – Asos – QUAY
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