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Malgré les craintes pour le pouvoir d’achat, les consommateurs continuent de privilégier les produits écologiques ! Géraldine Séjourné, directrice marketing et communication de la marque l’Arbre Vert, liste les bouleversements qu’elle retiendra de 2020 en essayant de faire ressortir le positif !
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Que retenez-vous de positif en 2020 ?
Malgré la pression qui s’exerce sur notre activité et nos chaînes d’approvisionnement, nous avons tenu et même gardé l’ensemble des innovations prévues pour 2021, sans reporter celles de 2020. Nous avons lancé nos laits corporels qui, comme nos déodorants, rencontrent un vrai succès, notamment grâce à un score de 100 % sur Yuka. Avec la crise, les gens achètent plus de savons et de produits d’entretien. Ils restent bien sûr plus chez eux, ce qui tire vers le haut l’ensemble de la catégorie vaisselle. Cela compense en parallèle la baisse des ventes de lessives, de gels douche et de shampoings… Mais si nous allons connaître une croissance à deux chiffres cette année, il y a un bémol : face au virus, les consommateurs achètent plus de produits désinfectants. Des concurrents ont lancé de nouvelles références en appuyant sur cet argument, ce que nous nous sommes toujours refusés à faire car nous voulons respecter toutes les vies, y compris celles des micro-organismes qui renforcent nos barrières immunitaires. Les gens qui désinfectent trop augmentent paradoxalement le risque de tomber malade, et nous allons adapter nos actions de sensibilisation en ce sens.
C’est l’occasion de rappeler la promesse de l’Arbre Vert, qui veut lutter contre la pollution de l’eau tout en améliorant la santé de ses clients ?
C’est ce que recherchent nos clients derrière nos produits. C’est la clé de notre diversification. Cette année, nous avons par exemple lancé sous licence l’Arbre Vert Automobile, une gamme de lave-glace, en partenariat avec Extruplast. Et nous allons continuer en 2021, alors que l’offre écologique est plus que jamais en croissance, malgré les problématiques de pouvoir d’achat. C’est la demande des consommateurs qui fait bouger les industriels, pas l’inverse. Ce sont eux qui nous ont poussés à aller sur les catégories beauté par exemple. Auparavant, les enseignes hésitaient à nous référencer et étaient sceptiques sur notre approche écologique, car la concurrence voulait leur faire croire que les gens ne s’y intéressaient pas et que ces produits n’étaient pas efficaces. Aujourd’hui, ils nous copient ! Et souvent grossièrement, en affichant en gros des arguments comme le fait que leur packaging est recyclable. Est-ce encore pertinent, quand le produit à l’intérieur est toujours aussi nocif pour l’environnement ?
Vous n’en faites pas un argument ?
Je l’avoue, nous n’avons pas été les premiers sur ce sujet, car tous les plastiques recyclés ne se valent pas, et c’est de notre responsabilité d’empêcher la détérioration du produit que le packaging est censé protéger. C’est ce qui explique aussi le développement relativement lent du vrac : il faut former le personnel pour éviter que des contenants inadaptés soient utilisés. On en parle peu, mais c’est aussi une problématique du DIY en matière de produits cosmétiques qui, préparés dans de mauvaises conditions, peuvent contenir des pathogènes. Ce n’est pas pour rien que nous sommes réglementés ! Par ailleurs, certaines initiatives, louables en apparence, se révèlent nocives pour l’environnement. Je pense au recyclage du plastique repêché dans l’océan, dont la qualité est médiocre. D’ailleurs, ce sont surtout les micro-plastiques qui posent problème : ils viennent très souvent des fibres synthétiques utilisées par l’industrie du fast-fashion et qui contaminent l’eau à chaque lavage !
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