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Epic VS Apple : épisode deux. Le procès qui oppose les deux entreprises s’est ouvert aux États-Unis, et les premiers verdicts sont tombés. Fortnite reste banni jusqu’à nouvel ordre, mais les développeurs tiers pourront toujours utiliser l’Unreal Engine sur les appareils Apple.
Hier, Epic Games a obtenu gain de cause sur un point fondamental de sa brouille avec Apple. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a interdit à Apple de révoquer l’accès à l’Unreal Engine, l’outil de développement d’Epic. En revanche, Fortnite reste banni de l’App Store. Pour rappel, Epic avait tenté de contourner la « taxe Apple » en proposant des paiements directs sur Fortnite à des prix réduits. Ses avocats ont par ailleurs admis au cours de l’audience qu’il s’agissait bien d’une manœuvre pour forcer la main à Apple. Ce dernier a réagi en bannissant le jeu star d’Epic de son App Store.
De son côté, Epic Games explique que le bannissement de Fortnite lui cause des dégâts “irréparables”. Dans un second temps, Epic avait également changé de stratégie. Le développeur a expliqué qu’il voyait Fortnite non pas comme un jeu vidéo, mais aussi comme une plateforme sociale. Selon cette logique, cette affaire dépasse le simple cadre du divertissement pour entrer dans celui de la liberté d’expression. Mais le juge a décidé que l’éditeur avait fait preuve de mauvaise foi, et ne pouvait “pas parler de dégâts irréparables après les avoir créés lui-même”. Surtout, l’appareil judiciaire a estimé qu’Epic n’avait pas démontré la nature irréparable de ces dommages.
Ce coup de poker n’a donc pas payé. Pire : il s’est même retourné contre son auteur, et le titre phare du studio restera persona non grata sur les terres d’Apple jusqu’à nouvel ordre. À l’heure actuelle, cela signifie que Fortnite restera inaccessible au moins jusqu’à la fin du mois de Septembre – date de la prochaine audience.
Epic évite le K.O. technique
En revanche, Epic échappe au pire des scénarios, à savoir le blocage de tous les jeux utilisant le moteur Unreal Engine. Ce dernier appartient à une dépendance d’Epic Games baptisée Epic Games International. Pour l’avocat d’Apple, il s’agit d’une sorte de société-écran bien pratique lorsqu’il s’agit de rejeter la faute. Mais la juge Rogers a considéré qu’Apple allait trop loin en voulant également bannir cette plateforme.
En effet, c’est un outil utilisé par de nombreux développeurs tiers qui en dépendent directement. “Epic et Apple sont libres de plaider l’un contre l’autre, mais leur dispute ne devrait pas causer de dommage collatéraux”, explique la juge Rogers. Il s’agit-là d’une bonne nouvelle quasiment vitale pour Epic. C’est même sa seule victoire jusque-là dans ce dossier dont Apple semble vouloir faire un exemple. Epic finira par obtenir gain de cause ou regrettera-t-il amèrement sa manœuvre ? Il faudra attendre la fin du mois de septembre pour le savoir.
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