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Le travail en free-lance se développe rapidement. Selon le rapport 2018/2019 du Global Entrepreneurship Monitor sur l’entrepreneuriat féminin, on estime à 252 millions le nombre de femmes chefs d’entreprise dans le monde. La pandémie a également donné à de nombreuses personnes le goût du travail à domicile, de manière plus indépendante, et a mis en évidence l’importance de diversifier les sources de revenus.
Toutefois, des recherches ont montré que les femmes en free-lance sont plus exposées au risque de maladie mentale en raison des obstacles liés à leur sexe ainsi que l’isolement. L’étude a révélé que les obstacles liés au sexe n’affectaient pas seulement la santé mentale des femmes entrepreneurs, mais ils entravent également leur réussite.
Pendant quatre ans, la start-up technologique resurgo.co a analysé comment les obstacles sexistes et l’isolement affectaient les femmes exerçant en free-lance. Elle a découvert qu’une femme sur cinq avait envisagé le suicide et qu’un quart d’entre elles avaient déclaré que leur santé mentale était mauvaise. Alors que les recherches historiques ont mis en évidence que les travailleurs indépendants sont plus exposés à un risque de mauvaise santé mentale, ce chiffre a grimpé en flèche lorsqu’on a examiné la différence entre les femmes et les hommes.
Il est indéniable que le fait de travailler à son compte présente des avantages conséquents. Vous organisez votre propre journée de travail, vous prenez en charge les projets qui vous intéressent et vous pouvez collaborer avec des personnes avec lesquelles vous savez que vous travaillez bien. Cependant, travailler à domicile ou dans un bureau privé peut être incroyablement solitaire. Cette situation n’a fait que s’amplifier pendant la pandémie, car chacun a remplacé le peu de contacts sociaux qu’il pouvait avoir auparavant par des appels ou des courriels. Resurgo.co a souligné que l’isolement était l’une des principales causes de la mauvaise santé mentale des femmes en free-lance.
En effet, l’isolement peut avoir des conséquences très réelles sur la santé. Une étude réalisée par Aldermore a révélé que 40 % des travailleurs en free-lance se sentent seules et que le fait de ne pas avoir de camaraderie avec leurs collègues ou de ne pas recevoir de commentaires positifs en face à face de la part de leurs clients ou de leurs supérieurs augmente leur risque de dépression et d’anxiété.
Resurgo.co a pense que les femmes en free-lance ont besoin d’au moins trois pairs qui travaillent de manière similaire à elles. Cette bulle d’amitié ne sert pas seulement de caisse de résonance lorsque vous avez eu une mauvaise journée, mais ils comprendront aussi un peu mieux votre emploi du temps, connaîtront le stress lié à la déclaration de vos propres impôts et pourraient se rencontrer pour des pauses durant le travail.
Selon Resurgo, les facteurs préjudiciables que sont les obstacles liés au sexe et l’isolement ont créé un cercle vicieux pour les femmes en free-lance. Ils ont constaté qu’après avoir pris en compte le travail des hommes et des femmes, les femmes indépendantes ne gagnent que la moitié des revenus de leurs collègues masculins. L’entreprise a suggéré que si elles bénéficiaient d’un soutien en matière de santé mentale, cela pourrait être atténué, car cette disparité de rémunération contribue également au stress au travail.
De même, 70 % des personnes interrogées par Resurgo ont déclaré se sentir régulièrement dépassées et 22 % ont indiqué qu’elles avaient le sentiment de vouloir « échapper à la vie ». S’exprimant au sujet de cette étude, Laurel Anne Stark, PDG et fondatrice de resurgo.co, a déclaré : « Pour les femmes, les affaires sont profondément personnelles, il n’y a pas d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. C’est pourquoi, lorsque les femmes sont aidées à se sentir bien, elles sont mieux placées pour réussir, tant dans les affaires que dans la vie privée. C’est le problème que l’on espère résoudre avec resurgo.co, la première application web conçue pour soutenir les femmes exerçant en free-lance ».
De plus, de nombreuses recherches ont été menées sur les liens entre le free-lance et une mauvaise santé mentale. Dans une étude de l’Association des professionnels indépendants et des travailleurs autonomes (IPSE), qui défend les intérêts des travailleurs indépendants, elle a constaté que le nombre de travailleurs indépendants se disant souffrant d’une « mauvaise » ou « très mauvaise » santé mentale est passé de 6 à 26 % depuis le début de la pandémie liée à la Covid-19 (c’est chez les femmes que la baisse a été la plus marquée « 54 % »).
Enfin, alors que de plus en plus de personnes se lancent dans le travail indépendant, il est essentiel de mettre en place des dispositions pour lutter contre l’isolement, la solitude et les obstacles liés au sexe, car si les préjugés ont un impact direct sur la réussite des femmes entrepreneurs, ils sont également préjudiciables à leur santé mentale.
Article traduit de Yalayolo Magazine US – Auteure : Alice Broster
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