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De ses deux prénoms, il s’est fait un nom : Oscar Lucien. Un patronyme nouveau pour se lancer dans sa véritable passion : la décoration d’intérieur. Sa première activité, dont on ne cesse de lui parler du temps où il s’appelait Oscar Ono et où il valorisait les parquets de très haute facture, il aimerait la laisser derrière lui, sans regrets, sans remords.
C’ est donc sous un jour neuf qu’il crée Maison Numéro 20 avec ce patronyme au charme désuet qui sonne actuel. Et puis,
glisse-t-il, “Lucien est réellement mon deuxième prénom et aussi celui de mon grand-père stéphanois qui m’a initié à la rubannerie, un premier pas dans l’univers de la décoration”. Son parcours, Oscar Lucien le prolonge en “montant à la capitale” où il suit les enseignements d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre. “Mes inspirations, mes thèmes de prédilection pour concevoir mes projets ont leur fondement dans ces premières années où je découvre l’art du clair-obscur de Caravage, la
symbolique des objets avec Holbein ou bien, la mise en lumière avec Vermeer ou encore la couleur avec les Vénitiens…” Car l’une des particularités des nombreuses réalisations de Maison Numéro 20, dont il est l’âme en tant que directeur artistique, est le soin qu’elle apporte au travail sur la lumière, le choix des couleurs, tout comme les objets qui donneront vraiment vie aux lieux qu’elle transfigure. D’ailleurs, ce travail a été récompensé par le Prix de l’originalité décerné en février 2019 lors des Talents du luxe. Ces dernières livraisons d’hôtels comme Maison Nabis, Derby Alma à Paris ou tout récemment, le Konti
by Happy Culture à Bordeaux en sont de parfaits témoignages. “Oui, j’ai ma propre identité et c’est pourquoi on vient me chercher mais à chaque projet, je viens raconter une histoire, la mettre en scène et m’intégrer à son environnement… tout en m’adaptant aux envies de mes clients”, assure-t-il. Il navigue sur différents continents et continue à travailler pour de nombreux particuliers. Le tout premier à lui avoir permis d’exprimer son talent fut l’homme d’affaires et collectionneur d’art Bertrand Chevreux, qui lui avait confié l’aménagement de sa galerie barcelonaise de 500m². En cette fin 2019, il travaille
pour une belle demeure à Madagascar, avant de s’envoler pour l’île Maurice pour en finaliser une autre. Tandis qu’à Paris Maison Numéro 20 oeuvre sur l’hôtel Sofitel qui passe sous enseigne MC Gallery où il reviste les années 80, sur le Plaza Champs Elysées rue de Berri qui sera livré en 2020 mais aussi sur la déco du salon Equip Hôtel ou encore sur les espaces de circulation du Paris Latin dont il a déjà refait le bar et les salons. Par-delà les océans, il a aussi un chantier au Tropical Hôtel à Saint Barthélémy et bien d’autres dont il ne dévoilera rien.
Maison Nabis à Paris
Dans ce bâtiment néo-classique connu pour avoir abrité une brasserie, Oscar Lucien est parti sur le thème d’une maison
d’amis au passé bourgeois. Il opte pour un style éclectique où chaque chambre dispose de sa propre atmosphère avec,
aux murs, des effets texturés et graphiques, des papiers peints imitation marqueterie ou marbre. Et partout, des objets chinés et d’autres qui semblent avoir été rapportés de voyage. Il glisse des fragments grecs et romains de ci, de là, clin d’œil à ses études de jeunesse et des miroirs pour le jeu sur la lumière.
Derby Alma, avenue Rapp à Paris.
Ici, l’idée est d’insuffler un esprit haute couture chic et classique avec une pointe d’impertinence néanmoins. Oscar Lucien
est réputé pour aimer “habiller les murs” comme il se plaît à dire. Il le démontre avec ses choix de superposition de tissus
et de matière ou encore, le paravent installé dans le lobby conçu comme un collier avec son mélange de laques, de velours et de jeux de miroirs..
Cabaret Paradis Latin à Paris.
Pour ce projet, Oscar Lucien s’est appuyé la coupole napoléonnienne tout en dorure, arabesques et motifs floraux pour
dynamiser l’héritage Art nouveau du lieu. Il imagine pour l’arrière du bar une immense fresque en mosaïque en or 24 carats
réalisée par la marque Sicis qui reproduit une peinture de Gustav Klimt : Judith I. Un choix en parfaite adéquation avec l’esprit maison, dont les spectacles jouent sur la féminité et la sensualité. Des fresques surdimensionnées dont il orne aussi le
salon VIP avec cette fois, un décor animalier exotique. Une jungle qu’il décline avec des coussins imprimé tigré, et des tissus
vénitiens en plumage, d’autres moirés ornés d’or. C’est flamboyant, chaleureux, tout en étant sensuel et joyeux… La mise
en scène des lieux se poursuit avec, cette fois, les espaces de circulation.
MARIE MILLER
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