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Connue pour son rôle de professeure d’histoire-géo dans « Les sous-doués » de Claude Zidi, Tonie Marshall était une réalisatrice engagée dans la lutte pour favoriser l’égalité hommes-femmes dans le milieu du cinéma français. Elle est décédée le 12 mars, à l’âge de 68 ans.
En ces temps de polémique autour des Césars, il est important de saluer la seule réalisatrice que son académie ait jamais récompensée. Tonie Marshall est décédée à l’âge de 68 ans, le matin du 12 mars, « des suites d’une longue maladie » a précisé son agent à l’AFP. Elle était la fille de l’actrice française Micheline Presle et de l’acteur et réalisateur américain, William Marshall. Elle a débuté en 1972, dans un second rôle avec le film – peut-être au titre le plus long jamais donné à une œuvre cinématographique – L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la Lune, de Jacques Demy, qui imaginait un homme tomber enceinte. Elle s’est surtout fait connaître en incarnant la professeure d’histoire-géographie de la comédie de Claude Zidi, Les sous-doués, en 1980.
Dans les années 1990, elle a préféré passer derrière la caméra. Elle a, depuis, réalisé une dizaine de longs-métrages jusqu’à Numéro une, en 2017, avec Emmanuelle Devos. Dans ce film, Tonie Marshall revenait sur la place d’une femme dans une grande entreprise. La réalisatrice s’est en effet démarquée, au fil de sa carrière, pour son militantisme concernant les droits des femmes. En 2000, elle a été fortement récompensée par l’académie des Césars. Elle a obtenu une statuette pour meilleure réalisatrice pour son film romantique Vénus beauté (Institut), avec Nathalie Baye et Audrey Tautou. Elle est, encore à l’heure actuelle, la seule femme à avoir obtenu cette récompense. Le film a été lui-même consacré avec trois Césars supplémentaires : meilleur film, meilleur scénario original et meilleur espoir féminin pour Audrey Tautou. La réalisatrice franco-américaine était surtout connue pour son engagement, notamment, auprès du collectif 50/50 qui lutte pour une représentation plus égalitaire des femmes dans le milieu du cinéma français, devant ou derrière la caméra. Elle a aussi participé au mouvement du ruban blanc, lors de la cérémonie des Césars en 2018, qui voulait symboliser le soutien du monde du cinéma à la lutte contre les violences faites aux femmes en France.
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