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960×0 (1) | Laurence Moss, 16 ans, Fondateur de Greedy Growth
Au début de l’année, le jeune entrepreneur Laurence Moss était en pleine période de révisions pour le brevet des collèges qu’il aurait dû passer le mois dernier (mai). Puis le COVID-19 a frappé : les écoles ont fermé et les examens ont été annulés.
« J’avais prévu de développer mon entreprise pendant les vacances d’été après avoir terminé mes examens.» confirme-t-il. « Mais avec l’annonce de l’annulation du brevet, j’ai décidé de m’y attaquer maintenant.»
Le confinement a été dévastateur pour les adolescents du Royaume-Uni, laissant beaucoup d’entre eux stressés et incertains quant à leur avenir. Laurence Moss, âgé de seize ans, s’est focalisé plutôt sur la gestion de son entreprise pendant cette pandémie mondiale.
Laurence Moss est le fondateur de Greedy Growth – une agence de service marketing sur Instagram qu’il a lancée à quatorze ans. Son premier client officiel a été une société importante de vente aux enchères dans la pop culture. Cependant, il n’en était pas à sa première incursion dans le milieu des réseaux sociaux. Il y a quelques années, le jeune entrepreneur avait lancé sa chaîne YouTube. Il mettait en ligne des vidéos (de type vlog) uniquement pour se retrouver la cible des brutes à l’école. Mais il était déterminé à ne pas se laisser faire.
« Je n’avais que douze ans et comme tout jeune de cet âge, je manquais énormément de confiance en moi. Je ne savais pas comment prendre ces moqueries quotidiennes que je devais subir, » dit-il. « À mon sens, la meilleure solution était de passer à une autre plateforme de média social comme Instagram et de créer des pages qui ne requerraient pas mon visage derrière.»
Progressivement, il a transformé cette entreprise en l’agence de marketing qu’il possède aujourd’hui et a pris conscience de quelque chose de très important au fil du temps. « Peu importe qui vous êtes ou ce que vous faites, vous aurez toujours à faire face à des obstacles dans la vie, » dit-il. « Les harcèlements avaient cessé à présent, mais je me confrontais à un autre problème ; lorsqu’un client vous dit non. J’ai trouvé ces refus très durs à surmonter mais j’ai dû apprendre à les accepter et à grandir en tant que personne afin de les surmonter. »
La lecture notamment de “Rich Dad Poor Dad” et de “How ot Win Friends and Influence People” l’a aidé dans son développement personnel. Entre 2018 et 2019, plus de 350 000 followers le suivaient à travers plusieurs pages en niches Instagram tels que voyage, moto, football et memes.
« J’ai passé plus d’un an à comprendre exactement le fonctionnement de l’algorithme d’Instagram et à trouver un moyen d’exploiter son état actuel afin de développer des pages rapidement, » dit-il. « Avec cette information en main, j’ai réalisé qu’il y avait plusieurs entreprises qui n’avaient simplement pas le temps d’apprendre et de mettre en pratique ces stratégies. J’ai donc développé un ensemble de services et je me suis lancé. »
Le jeune entrepreneur a rejoint LinkedIn et quelques communautés de niches Instagram en marketing, équipées d’un niveau de connaissance mais sans avoir le recul nécessaire. La solution, qu’il avait découverte, était d’échanger l’information déjà en possession avec les adeptes d’un certain domaine du marketing sur Instagram.
« Chaque valeur d’échange servait de pièce de puzzle, et finalement le puzzle s’est formé, » dit-il. « Cette information formait la base des connaissances concernant mes compétences en marketing sur Instagram et m’a permis d’avoir jusqu’à 350 000 followers. »
Il admet que son plus grand défi a été de jongler entre devoirs d’école et vie d’entreprise. Lorsque les révisions pour certains examens scolaires internes ne lui laissaient guère le temps de voir ses clients, il devait les laisser partir. « La solution était de rationaliser mon travail et d’apprendre à déléguer pour que je puisse me concentrer aussi bien sur mes clients que mes études, » dit-il.
Au début de l’année 2020, ses plans d’avenir semblaient si clairs : compléter son brevet et commencer son baccalauréat plus tard dans l’année, et ensuite direction l’université pour des études en commerce et management tout en gérant son entreprise. Le COVID-19 a tout changé.
« Lors de la fermeture de l’école, j’ai décidé de me concentrer sur mon entreprise. Nous grandissions, de nouveau, extrêmement vite en considérant qu’il y a deux mois, je redémarrais de zéro, » déclare-t-il. Au même moment, Laurence Moss a commencé à travailler avec quelques petites entreprises locales, leur offrant ses services gratuitement concernant le marketing des réseaux sociaux.
« À cause de la situation actuelle, ils n’ont rien pu m’offrir maintenant, et je comprends, mais quand les choses commenceront à revenir à la normale, une fois la pandémie achevée, ils se souviendront de l’aide que je leur ai fournie et certains deviendront peut-être même des clients. »
Laurence Moss dirige Greedy Growth seul mais peut faire appel à une équipe de travailleurs indépendants à distance s’il a besoin d’aide. Cette équipe gère les domaines spécifiques de travail client tels que la gestion communautaire. En mai, l’entreprise de Laurence Moss a généré 1500 £ et est en voie de dépasser les revenus de 2000 £ ce mois (juin) et de plus de 4000 £ par mois avant la fin de 2020.
« Tentez le coup tout simplement, » voilà son conseil à ses semblables avec des ambitions d’entreprise mais qui sont confrontés à des enjeux.
« Visualisez ce que vous voulez bâtir et travaillez pour. Si vous tombez sur des obstacles, persévérez et trouvez des solutions. Entourez-vous de personnes qui ont eu un voyage similaire à celui auquel vous aspirez et apprenez d’elles. Apprenez à être résilient avant tout. Ne laissez pas la perspective d’échouer ou de revers éventuels ou d’autres personnes tentant de vous mettre à terre, ébranlez votre confiance ou votre détermination. »
Article traduit de Yalayolo Magazine US – Auteure : Alison Coleman
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