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Nouveau revers pour Uber. Invitée à se prononcer sur le statut d’Uber en Europe, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé ce mercredi 20 décembre que la plateforme de VTC devait être considérée comme un service de transport. Par conséquent, cette décision signifie qu’Uber doit désormais se soumettre à la législation en vigueur pour les taxis.
Malgré cet arrêt de la CJUE qui s’applique aux 28 États-membres de l’Union européenne, Uber a immédiatement affirmé qu’elle ne changerait pas sa manière de fonctionner dans les pays européens. «Nous opérons déjà sous la législation des transports. Pourtant, des millions d’Européens sont encore empêchés d’utiliser des applications comme la nôtre», a déclaré la firme américaine. La pilule est difficile à avaler pour Uber, qui avait fait valoir devant la CJUE que sa plateforme devait avant tout être considérée comme un service numérique permettant de mettre en relation les particuliers et les chauffeurs.
Uber «irresponsable» pour la Commission européenne
En 2014, la Cour de justice de l’UE avait été sollicitée par un juge espagnol, qui avait été saisi par l’association professionnelle de chauffeurs de taxis «Elite Taxi» établie à Barcelone, en Espagne. Cette dernière prétendait qu’Uber se livrait à une concurrence déloyale, notamment avec son service UberPOP qui permettait aux chauffeurs sans licence de prendre en charge des passagers via l’application mobile.
Cette nouvelle décision rendue par une instance de l’Union européenne ne fait que confirmer la défiance des autorités européennes à l’égard d’Uber. Le 30 novembre, la Commission européenne avait même jugé «irresponsable» la gestion par la plateforme de VTC des données de ses clients et de ses chauffeurs, victimes d’un piratage d’envergure. Pour rappel, 50 millions de clients et 7 millions de chauffeurs ont été touchés par cet incident qu’Uber a cherché à dissimuler. La firme américaine aurait en effet versé 100 000 dollars aux hackers pour qu’ils ne divulguent pas l’existence de cette attaque et détruisent les informations collectées.
En Europe, la plateforme de VTC est de plus en plus contestée par les autorités locales. Au Royaume-Uni, Uber a ainsi perdu sa licence d’exploitation à Londres, où la société revendique pourtant 40 000 chauffeurs et 3,5 millions d’utilisateurs. En Scandinavie, la firme dirigée par Dara Khosrowshahi n’est guère plus en réussite, puisqu’elle a été chassée du Danemark en début d’année. Au troisième trimestre, Uber a perdu 1,46 milliard de dollars, contre 1,06 milliard de dollars au trimestre précédent.
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Yalayolo Magazine