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« Nous sommes heureux d’annoncer que l’équipe poursuit sa route vers quelque chose de nouveau », annonçait le site de Chainspace, une startup londonienne spécialisée en blockchain et fondée par des chercheurs de l’University College London. Ce « quelque chose » serait en fait Facebook. Selon Cheddar, le réseau social aux plus de 2,27 milliards d’utilisateurs a acquis la majorité des collaborateurs de l’entreprise aux 15 employés.
Fondé entre 2017 et 2018, Chainspace a développé une « infrastructure décentralisée à échelle mondiale » qui s’appuie sur des « sharded smart contracts », soit des contrats intelligents capables de faciliter les paiements et autres services via les chaînes de blocs. Dans un livre blanc datant d’août 2017, la startup avait notamment indiqué, en somme, vouloir améliorer les vitesses de transaction via la blockchain, jusque-là plus lente que d’autres systèmes financiers.
En mai dernier, Facebook avait signalé son intention d’investir dans la blockchain avec la création d’une équipe entièrement dédiée à la technologie. A la tête de l’équipe, Mark Zuckerbeg a placé David Marcus, cadre d’origine française jusqu’alors vice-président en charge de Messenger. Kevin Weil, qui pilotait les produits chez Instagram, avait aussi rejoint l’équipe. L’équipe allait être intégrée à la nouvelle division « New platforms and infra » dirigée par Mike Schroepfer, chief technology officer de Facebook. La division « New platforms and infra » héberge toutes les initiatives du groupe destinées à explorer les technologies de rupture et business, telles que l’intelligence artificielle, les réalités augmentée et virtuelle, et, donc, la blockchain.
Selon un porte-parole de Facebook cité par Cheddar, la firme de Menlo Park n’a pas acquis la technologie de Chainspace, seulement une « petite nouvelle équipe ». Pour l’heure, quatre des cinq auteurs du livre blanc et collaborateurs de Chainspace – Shehar Bano, George Danezis, Dave Hrycyszyn et Alberto Sonnino –, ont indiqué sur LinkedIn travailler désormais sur la blockchain chez Facebook à Londres.
En fin d’année dernière, des médias américains, dont Bloomberg, rapportaient que Facebook travaillait sur sa propre cryptomonnaie. Celle-ci, sous forme de stablecoin, une cryptomonnaie indexée ici sur le dollar, permettrait aux utilisateurs de WhatsApp de transférer des fonds entre eux.
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Yalayolo Magazine