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Je débute ma lecture de « Contact », la démonstration sur notre « crise de l’attention » du philosophe américain Matthew B. Crawford. Au bout de sept lignes, mon téléphone vibre. Un mail pro sollicite mon avis sur le dossier du prochain numéro. Réponse rapide et je reprends ma lecture.
« La dernière découverte du capitalisme, c’est que plus que dans une économie de l’information, nous vivons dans une véritable économie de l’attention, du moins si on applique le terme d’économie à toute ressource rare et donc précieuse. »
Il faut que je vérifie si cet auteur a déjà accordé des interviews. Petite recherche sur mon ordi. Biiip, un Messenger, c’est le compte rendu du dernier date d’une copine. Et puis un coup d’oeil sur Twitter. Mon esprit dérive le long d’un clash sans intérêt. Je tente de me raccrocher au livre sur mes genoux, sauf que le morceau de musique dans mes oreilles m’asticote. C’est qui ça déjà?
Quand je replonge enfin dans le bouquin, les infos engrangées ne sont plus que des bouts épars dans ma tête. Il faut tout reprendre à zéro. Une heure et sept paragraphes plus tard, je suis déprimée. Ado, j’étais capable d’enquiller des centaines de pages d’affilée.
Notre attention nous échappe-t-elle? Est-ce qu’on est vraiment devenus des poissons rouges? Entre deux gifs et trois notifications parasites, j’ai tenté de trouver des réponses (sous forme de top et avec des GIF, pour que ce soit plus facile à lire)…
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