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GettyImages-1065394290 | Investor using mobile device check stock market data.
Le mythe du conseiller-robot proposé par des fintechs a-t-il vécu ? Assurément pour Marie Quantier, la fintech qui proposait un service de gestion « conseillée » de l’épargne. La société Q-Hedge Technologies, éditrice du service de gestion conseillée Marie Quantier a été placée en liquidation judiciaire le 25 juillet. Le site ne fonctionne plus depuis le 1er août.
Pour les 1 500 clients de la fintech Marie Quantier la surprise est d’autant plus grande que la start-up a levé des fonds en 2018, puis dévoilé des chiffres en hausse en 2019. La société avait annoncé gérer 71 millions d’euros d’encours. Pas suffisant pour la société Q-Hedge Technologies, éditrice du service de gestion conseillée Marie Quantier, qui a été placée en liquidation judiciaire le 25 juillet. Le site ne fonctionne plus depuis le 1er août.
Un véritable coup de tonnerre dans le petit monde des fintechs. Car Marie Quantier est une des plus anciennes. Une des plus originales aussi. Lancée en janvier 2015 sur l’épargne en ligne, la plateforme Marie Quantier a parié sur la gestion conseillée, alors que plusieurs autres fintechs misaient, elles, sur la gestion pilotée. La gestion conseillée proposée par Marie Quantier était basée sur des ETF avec allocations effectuées par robo-advisors, le client restait libre de procéder à l’arbitrage conseillé par le robot.
Pour autant, les clients ne vont pas perdre leur épargne. Mathieu Hamel, son patron, rappelle que l’argent investi par le biais de Marie Quantier n’est pas détenu par Q-Hedge Technologies mais par ses partenaires : « L’argent des clients est toujours chez l’assureur (Suravenir) ou le broker (Interactive brokers)”.
Marie Quantier avait deux casquettes : courtier en assurances et conseiller en investissements financiers (CIF). Dans les deux cas, l’épargnant n’a rien à craindre pour ses actifs. Courtier et CIF ne sont que des intermédiaires, les fonds sont confiés à l’assureur pour l’assurance-vie.
La fin de Marie Quantier va-t-elle refroidir les investisseurs et les clients ? Pas sûr.
Car le secteur du coaching financier explose. Les “robo-advisors” (robots conseillers) conçus pour aider les Français à mieux épargner, à défiscaliser ou à investir, déferlent en France, poussés par des starts-up comme WeSave, Advize, Yomoni, Fundshop, Finensemble, etc. L’automatisation des stratégies de placement et d’investissement permet de bénéficier de bonnes prestations à tarifs discount et pourrait remplacer très vite les conseillers bancaires dont la compétence laisse souvent à désirer.
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