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- Après le départ de Gobee.bike dans sa ville suite à de nombreuses dégradations, le maire de Reims Arnaud Robinet réfléchit à adapter le modèle de vélos partagés sans borne pour assurer son fonctionnement.
- Mettre en place des zones dédiées au stationnement de ces vélos impliquerait le paiement d’une redevance à la collectivité selon lui.
- Lille imposait déjà une redevance à Gobee.bike et Paris réfléchit à faire de même face à la multiplication de ces services.
La startup de location de vélos en libre service sans borne Gobee.bike a annoncé mardi 9 janvier son départ de Bruxelles, Lille et Reims. Ces dernières semaines, la presse locale faisait part d’un nombre important de dégradations et d’un service devenu indisponible faute de vélo en bon état.
Mais Arnaud Robinet, le maire LR de Reims a indiqué sur France 3 Champagne-Ardenne qu’il allait « travailler à une alternative » dans les mois qui viennent. Pour lui, l’expérience Gobee.bike dans sa commune confirme « un véritable besoin et une demande. »
Il réfléchit à adapter le modèle sans borne pour assurer son fonctionnement — et cela pourrait le rendre plus lucratif:
« On a peut être la possibilité de délimiter des stationnements mais de ce fait il y aura donc occupation du domaine public et une redevance devra être payée à la collectivité. »
La municipalité étudie la question, « d’un point de vue juridique » notamment, pour « mettre en place des zones spécifiques et dédiées au stationnement de ces vélos ».
Dans la ville de Metz par exemple, où Indigo Weel s’est déployé en décembre 2017, l’application indique à l’utilisateur quelles sont les zones « dédiées et identifiées » pour déposer son vélo.
Gobee.bike versait déjà par ailleurs une redevance à la ville de Lille. A Paris, où Gobee.bike se partage le marché avec deux concurrents en plus du traditionnel Vélib’, la municipalité réfléchit également à faire payer les opérateurs.
Dans les villes équipées d’un système à borne comme Paris, ces services sont largement subventionnés par les collectivités, comme le rappelait Les Echos en octobre 2017. Elles n’ont donc pas vraiment intérêt à voir des concurrents prospérer.
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