[ad_1]
- Jamie Dimon, le directeur général de JPMorgan, prévient que le Brexit pourrait forcer les banques à se passer de plus de 4000 emplois au Royaume-Uni.
- Ces réductions d’effectifs pourraient être une réalité si le Royaume-Uni et l’Union européenne n’arrivaient pas à trouver d’arrangement post-Brexit concernant l’équivalence de certaines réglementations dans le secteur des services financiers.
- « Si nous ne pouvons pas trouver de reconnaissance réciproque des règles — et nombreux sont ceux qui ne supportent pas l’idée que les Britanniques puissent partir et réclamer leur dû — cela pourrait tourner mal. Cela pourrait concerner 4000 » emplois, a t-il déclaré.
Jamie Dimon, le DG de JPMorgan, prévient que les banques pourraient supprimer plus de 4000 emplois au Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne, si le Royaume-Uni et l’Union européenne n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur des règles communes pour le secteur bancaire.
A l’occasion d’une interview avec la BBC réalisée au Forum économique de Davos, Jamie Dimon a dit qu’un quart des 16.000 employés de JPMorgan au Royaume-Uni pourrait être mis en péril.
Les effectifs de JPMorgan sont basés dans des bureaux à Canary Wharf mais aussi à Bornemouth et Glasgow.
« Si nous ne pouvons pas trouver de reconnaissance réciproque des règles — et nombreux sont ceux qui ne supportent pas l’idée que les Britanniques puissent partir [de l’UE] et réclamer leur dû — cela pourrait tourner mal. Cela pourrait concerner 4000 [postes] », a t-il déclaré.
« Nous aimons Londres, nous aimons travailler ici. Nous réalisons, comme vous le soulignez, de gros rendements. De gros rendements pour la zone euro, également. Mais s’ils estiment que vous ne pouvez pas obtenir des pratiques commerciales et des réglementations réciproques, ça serait beaucoup », a dit Dimon à la BBC.
La peur se fait ressentir à la City de Londres, concernant les prochaines relations entre le centre financier et le reste de l’Europe, une fois que le Royaume-Uni aura quitté l’Union européenne.
Beaucoup ont abandonné l’idée que le Royaume-Uni puisse conserver les droits liés au passeport financier — un ensemble de règles et de règlementations qui permettent aux sociétés financières basées sur le territoire britannique d’échanger et de vendre leurs services en Europe — mais espèrent qu’ils conserveront une certaine équivalence en matière de réglementation entre le Royaume-Uni et le reste du continent.
Une équivalence signifierait que le Royaume-Uni transfère les réglementations existantes de l’UE dans ses propres textes de loi, ce qui permettrait aux banques et aux entreprises proposant des services financiers de poursuivre leurs opérations des deux côtés du canal, sans enfreindre aucune règle.
Le problème, selon Dimon, se poserait si le Royaume-Uni et l’Union européenne n’arrivaient pas à un tel arrangement.
« Lorsqu’on lui a demandé si ce résultat allait représenter une véritable frein au succès futur de Londres en tant que centre financier », écrit Simon Jack de la BBC: « [Dimon] nous a tout simplement répondu: ‘ouais’. »
Jamie Dimon avait récemment critiqué publiquement le Brexit et averti quatre mois après le référendum que la sortie du Royaume-Uni de l’UE rendait cinq fois plus probable la possibilité d’un effondrement de la zone euro.
Le Brexit a rendu « cinq fois plus probable la possibilité que la zone euro ne survive pas à la prochaine décennie », a dit Dimon.
Version originale: Will Martin/ Yalayolo Magazine UK
Lire aussi : Voici 5 risques majeurs que le Brexit fait courir aux marchés financiers européens
VIDEO: Ces béquilles innovantes facilitent la vie de ceux qui les utilisent
[ad_2]
Yalayolo Magazine