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Netflix encaisse ! Coup sur coup, Apple et Disney ont annoncé leurs ambitions dans les plates-formes de streaming vidéo. Le champion du divertissement en ligne sera t-il capable de faire face ?
Moins d’un mois après le dévoilement mitigé d’Apple TV, le 11 avril, c’était au tour de Robert Iger, le patron de Disney, de présenter son offre destinée à concurrencer Netflix “lors d’une somptueuse présentation”, rapporte le New York Times.
Baptisée Disney+, le service sera accessible dès le 12 novembre aux États-Unis, mais qu’il faudra attendre 2020 pour que le service soit disponible en Europe. L’abonnement coûtera 6,99 dollars (6,20 euros) par mois et le montant de l’abonnement annuel sera fixé à 69,99 dollars (62,10 euros).
Première victime de l’annonce, le cours de Bourse de Netflix qui s’est affaissé de 5 % le jour même. Mais pas de quoi affaiblir le champion du divertissement en ligne.
Car, selon la dernière étude du cabinet FaberNovel, « le marché continue d’accorder sa confiance, confirmée par une performance largement supérieure aux attentes au premier trimestre, et par une fidélisation constante des utilisateurs. »
Il faut dire que pour l’instant tout va bien. Malgré la hausse des tarifs et la concurrence accrue, Netflix maintient effectivement le taux de résiliation le plus faible du secteur (9 % il y a un an contre 18 % en moyenne dans le secteur), pour une valorisation record de 1 080 dollars par abonné, bien supérieure aux GAFAs et aux modèles d’abonnements comme Spotify.
Mais le ciel s’assombrit pour Reed Hastings, le patron de Netflix.
Pour Jérémy Taieb, analyste chez FaberNovel, « un raz de marée du divertissement est en train de déferler sur Netflix. Tout d’abord, en frontal sur le format des vidéos à la demande, Netflix faisait face à Hulu, HBO now, myCANAL ou encore Amazon Prime. Sans compter que d’autres acteurs tels Youtube, AT & T et les grandes chaînes de Télévision veulent aussi prendre leur part du gâteau. »
Côté concurrence, Netflix mentionnait dans sa lettre aux actionnaires de janvier 2019 également tous les acteurs du divertissement, jeu vidéo compris, qui mobilisent l’attention des utilisateurs, comme Fortnite, APEX Legends ou encore même Snapchat.
Du coup, malgré une croissance record du nombre de nouveaux abonnés Netflix ce trimestre : + 9,6 millions, l’entreprise anticipe un ralentissement important du gain de nouveaux abonnés : seulement 5 millions pour le deuxième trimestre 2019 (soit 8 % de moins qu’un an auparavant et 1 million de moins que ce qui était attendu par les analystes).
Ce ralentissement lié à une stratégie d’augmentation des prix ne devrait pas impacter la base d’utilisateurs historique de près de 150 millions d’utilisateurs de Netflix mais pourrait en revanche représenter une barrière pour attirer de nouveaux abonnés.
« Malgré un ralentissement des dépenses pour le premier trimestre de 2019, Netflix prévient dans sa lettre aux investisseurs que les flux de trésorerie devraient atteindre -3.5 milliards de dollars pour 2019, contre les -3 milliards initialement prévus. Néanmoins, Netflix s’attend à une amélioration des flux en 2020. Si ces flux en inquiètent certains, investir dans ses propres productions permet à Netflix d’augmenter sa marge sur le long terme en capitalisant sur des productions existantes » conclut Jérémy Taieb.
Et c’est dans cette direction que Netflix veut insister et compte investir 15 milliards de dollars en 2019 pour créer du contenu exclusif et innovant, ce qui permet à l’entreprise de diversifier ses offres. Et de rester loin devant la concurrence. Pour l’instant !
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Yalayolo Magazine