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Air France-KLM a chuté en bourse vendredi 20 avril en début d’après-midi après que son PDG Jean-Marc Janaillac a décidé de lancer une consultation le 26 avril auprès de l’ensemble des salarié sur l’accord salarial rejeté par l’intersyndicale, remettant en jeu son poste en cas de vote négatif.
« Je ne vois pas comment je pourrais rester à la tête de l’entreprise » en cas de rejet de l’accord par référendum », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
A 14h15, l’action chutait de 5% à 8,030 euros avant de remonter un petit peu et de clôturer à -3,01% à 8,194 euros.
Jean-Marc Janaillac, également PDG de la maison mère Air France-KLM, a déclaré lors d’une conférence de presse que la consultation par vote électronique durerait une dizaine de jours et que les salariés devraient se prononcer sur une hausse de 7% sur les quatre ans à venir.
Les négociations avec les seuls pilotes se poursuivent parallèlement la consultation visant à venir à bout du mouvement de grève au coût estimé à quelque 300 millions d’euros en comptant l’épisode des 23 et 24 avril, a dit de son côté le directeur général Franck Terner.
Ce nouveau débrayage, qui portera à dix le nombre de journées de grève cette année, correspond au calendrier des arrêts de travail à la SNCF, dont le projet de réforme fait l’objet d’un vote solennel à l’assemblée ce mardi.
« Je ne peux accepter le gâchis en cours alors même qu’une très large majorité des salariés est non-gréviste. Aussi, pour mettre fin à ce désastre et réengager l’ensemble de la compagnie dans la dynamique de croissance, j’appelle chacun à faire entendre sa voix. J’assumerai personnellement les conséquences de ce vote », déclare Jean-Marc Janaillac, président d’Air France, cité dans un communiqué.
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